Jacques Landriot, PDG du « Chèque déjeuner », cité dans les « coups de cœur de Marianne » et dans le Nouvel Obs cette semaine (la vache, ils m’ont grillée, je projetais justement une interview de lui) a fait de son entreprise la 3ème du genre au niveau mondial. Cette entreprise est une SCOOP : le capital appartient aux salariés, qui décident collectivement des investissements nécessaires et peuvent s’opposer juridiquement à une délocalisation ou une vente de leur outil de travail.
L’échelle des salaires y est de un à cinq. Jacques Landriot gagne 7500 € par mois, le plus bas salaire est à 1500 €.
Le secret de la réussite : la majorité des profits sont réinvestis dans l’entreprise puisqu’il n’il n’y a pas de dividendes à verser aux actionnaires, et les salariés, bien payés et bien traités, bossent comme des fous pour que ça marche, puisqu’ils sont propriétaires de leur entreprise.
L’utopie est donc possible. J’en suis d’autant plus contente qu’il y a 25 ans, Jacques Landriot venait dîner à la maison et nous faisions des fêtes démentes : musique, discussions, bonne bouffes, etc. Voilà, c’est ça le genre de société à laquelle j’aspire : où on est heureux de vivre et travailler, tout simplement. Avec respect réciproque et dyn