"Faire d'un rêve une réalité": Humeur, humour, coups de gueule et coups de soleil.
Picorant sur les sites des commentateurs de ce blog, qui me mènent à d’autres textes, puis d’autres encore, souvent libertins, je suis frappée de constater combien ces bloggers dévoués au plaisir libre jettent l’opprobre sur « les
Bref, tout se passe comme si au pays du libertinage seuls avaient droit de cité les couples et un échange donnant-donnant : tu zyeutes ou tu prends mon (ma) partenaire, je zyeute ou prends le tien (la tienne). Echangisme ou sens propre du terme, avec le couple pour seule unité de valeur reconnue.
Pas tout à fait cependant : les « femmes seules », elles, bénéficient d’une TVA « Totale Valeur Ajoutée » qui leur permet d’entrer gratuitement dans les lieux de plaisir. Elles paieront en nature.
En toute logique et égalité des sexes, si les femmes seules sont bienvenues, pourquoi les
Puisqu’ils ne sont pas bienvenus, quid des femmes seules ? Doivent-elles ne participer qu’à des jeux avec un ou plusieurs couples, c’est-à-dire devenir le faire-valoir du plaisir du couple, ou satisfaire le voyeurisme de l’époux heureux d’observer les ébats amoureux de sa compagne avec une autre femme ?
Quid également de la femme en couple qui souhaite plusieurs partenaires masculins, simultanés, puisque après tout une soirée en club coquin est le lieu où satisfaire ce genre de fantasme ? Quid de l’épouse qui fantasme à l’idée de voir son compagnon enlacé, embrassé, ou plus si affinités par un autre homme ? Pour combler ce genre d’envies, des
Pourquoi s’acharner à ce point contre eux ? La solitude est-elle, dans l’esprit des couples, systématiquement synonyme de perversion, de frustration ou de tristesse sexuelle ? Refusent-ils d’accueillir les désirs d’un célibataire, veuf ou divorcé pour mieux faire ressortir leur privilège, voire leur supériorité de couple, heureux, aimant et jouisseur ?
Qu’on refuse d’être importuné par des… importuns, mal élevés, collants, vulgaires, je le comprends totalement. Mais dans ce cas, parlons de canaliser les importuns, collants et vulgaires, qui peuvent d’ailleurs se recruter aussi bien dans l’élément mâle de couples légitimes (j’en ai vu parfois, c’était à pleurer). On croise aussi parmi les femmes seules des importunes, collantes et vulgaires mais je n’ai jamais lu une ligne là-dessus.
Je n‘ai pas de réponse à ces questions, je les pose aux couples libertins et aux promoteurs de clubs. Ce rejet de l’homme seul relève-t-il d’une conception machiste du genre « un coq et dix poules, mais pas l’inverse ? » D'une jalousie inconsciente de l'époux à l'idée que sa partenaire puisse s'éprendre d'un homme "libre", donc potentiellement dangereux? Bref, pourquoi l’homme seul est-il ainsi rejeté, alors qu’il pourrait apporter un élément un peu subversif, une note impaire et surnuméraire au plaisir féminin, et des sensations nouvelles à certains
image extraite du film "Shortbus"