Je bosse actuellement avec des gens bien, c’est fou ce que ça me donne la pêche. Partager des enthousiasmes stimule la créativité. Semer des ondes positives aussi.
Par exemple, l’histoire de cet industriel italien, entendue au JT : Paganini de la pâte alimentaire, il a fait le pari de vivre un mois avec le même salaire que ses ouvriers. Dès le 20 du mois, il s’est retrouvé
Sympa encore, l’histoire lue dans "Marianne", de Chumbee, koala érotomane prêté par le zoo d’Edimbourg au zoo de Shönbrunn. Les autrichiens ne disposaient en effet que d’un mâle koala pas du tout porté sur la chose. Chumbee, lui, mange, dort et fait l’amour (un sage…) à un rythme qui rend admiratif ses gardiens. Et- preuve que bonheur et plaisir sont contagieux - le mâle frigide, au spectacle de cette libido débordante, s’y est mis à son tour. Les femelles koala sont comblées ! Le koala de la photo N'EST PAS Chumbee!
Sur France Ô, belle remarque d’un journaliste : « Les technocrates devraient voyager un peu, de préférence dans des pays pauvres, pour se rendre compte que l’intelligence n’est pas proportionnelle au PIB. » Ca va
Hilare fus-je en lisant la remarque d’un écolo commentant la propension de Jean-Louis Borloo à proposer une bouffe ou un verre dès que les discussions s’enlisent : « Il a une descente que je n’aimerais pas remonter en Vélib’. »
Vendredi, interview avec Jeanne Cherhal. Vous savez combien cette fille distille d’intelligence et de sensualité dans ses chansons. Pareil au naturel. Que les farfadets de sa Bretagne natale la préservent de toute tentation de frime, elle a assez de talent pour pouvoir s’en passer. Elle termine en ce moment une tournée, dernière date à Paris, le 21 décembre. (rens : www.totoutard.com )
Samedi, retournée voir la pièce de la Compagnie Aleph : « Kaléidoscope », devenue aujourd’hui « Requiem enchanté ». Enchanteur. Depuis mon post de juin (Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse », 24 juin 2007) le capitaine pirate est devenu maître du temps, et cette transformation donne à cet oxymore (Requiem enchanté) une dimension métaphysique. Si cette phrase vous semble obscure, allez voir la pièce, vous ne le regretterez pas. (www.compagniealeph.com) Après le spectacle, attardez vous au bar avec un verre de vin chilien, pour admirer les aquarelles de René Olivares, peinte au doigt… et au vin justement. Très belles.
En début de semaine, stage de dessin et sculpture. Plaisir sensuel de patouiller dans l’argile et de se mettre du fusain plein les doigts. Plaisir intellectuel de voir le bloc de terre prendre vie et muscles. Rien à voir avec la retouche photo sur ordinateur, mais je s’amuse bien quand même avec ces outils technologiques qui me font jouer à Andy Warhol, le talent en moins.