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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 14:56

revenge.jpgLors d’un dîner, la mère d’un jeune homme, auteur d’une version d’un célèbre système d’exploitation « libre », raconte que son fils est en train de devenir riche.   Je saute sur l’occasion pour demander comment on devient riche en proposant des produits « gratuits », même si j’ai ma petite idée... Il ne m’a pas échappé en effet que les fondateurs de Google et  Facebook, d’accès libre et gratuit, sont aujourd’hui millionnaires…  La dame confirme mon intuition : « C’est simple. Le système de base est  effectivement téléchargeable gratuitement. En revanche, beaucoup d’entreprises souhaitent des aménagements spécifiques du système et payent très bien celui qui les conçoit. (Rien à redire).  A cela s’ajoutent les dons : certains utilisateurs du système, ravis « de comprendre enfin l’informatique », envoient à son concepteur des dons qui peuvent dépasser 500 €. (Joli pourboire, mais pourquoi pas, si les gens sont contents) ?  Cependant, l’essentiel des revenus est généré par des liens  commerciaux : chaque fois qu’un internaute  arrive sur Google ou n’importe quel site commercial en utilisant un système donné, l’inventeur du système perçoit un revenu. Parfois moins d’un centime d’euro par « clic », mais multiplié par des dizaines de milliers, ça chiffre vite. C’est ce qui a fait aussi la fortune de Google : chaque « clic » via Google apportant un client à un site rapporte un « dividende » au moteur de recherche. Qui se fait aussi payer l’honneur d’être référencé en tête de page. 

adresse.jpgCe système participe directement à l’essor du e-commerce et constitue une incitation à consommer d’autant plus efficace qu’elle est plus invisible et plus indolore que la publicité. On croit s’informer alors qu’on est discrètement orienté vers tel ou tel site. Cliquer sur un site de voyages, par exemple, vous fait aussitôt identifier  comme amateur de voyages, dont les coordonnées sont vendues à d’autres tour-opérators via des listes payantes. (je viens d’être sollicitée pour acheter une liste d’acheteurs potentiels pour « Autres Mondes »)

 

amis.jpgDernière source de revenus pour les chantres de la gratuité: l’idée de « communauté de geeks » qui  échangent et se tutoient dans une ambiance de chouettes chics copains permet aux auteurs d’un système de disposer d’un vivier de forts en informatique qui les aident gracieusement à l’améliorer … et à mieux le vendre. « A présent qu’il gagne plus que bien sa vie, conclut la dame, j’ai suggéré à mon fils qu’il pourrait partager ses revenus avec ces collaborateurs bénévoles. Il m’a répondu, presque choqué : « tu n’y penses pas ! Ce n’est pas du tout l’esprit du logiciel libre… » 

La confusion généré par l’anglais où « free » signifie à la fois « libre » et « gratuit », fait que quantité de gens s’imaginent que tout ce qui est sur le Net doit être gratuit, au nom de la liberté… d’accès à la culture, de communautés d’intérêts, de l’impression aussi jubilatoire que fausse que le Net est une réunion mondiale d’amis. Et entre amis, on ne compte pas, n’est-ce pas ?

Entre « amis » réels, sans doute. Mais sur le Net, rien n’est gratuit, pas plus que les journaux papier « gratuits » ne sont gratuits. Tout est financé par la pub, conçu pour inciter à consommer. J’ai connu la pression de la publicité, genre : « N’écris pas que ce gel douche agresse la peau, le fabricant est un annonceur »  dans des magazines payants. Pour les supports gratuits, la dépendance à la pub, seule source de revenus, rend extrêmement fragile, et pousse les responsables des medias non-payants à équilibrer leur budget… sur le dos de ceux qui bossent pour eux. Quantité de sites d’information sur Internet sont alimentés gratuitement par  des internautes à qui l’on fait miroiter qu’ils seront « visibles, lus, éventuellement célèbres un jour ». Lorsqu’elles existent, les rémunérations sont de l’ordre du ridicule- indemnité de stage à 300 € par mois pour des surdiplômés en informatique devenus Webmasters,  ou piges miséreuses à 10 € la page pour des surdiplômés en journalisme.

Encore heureux sont-ils lorsqu’on les paye en salaires, avec un peu de couverture sociale, mais de plus en plus, les annonces précisent que le postulant doit être auto-entrepreneur (ce qui met toutes les cotisations sociales à sa charge et ne lui donne aucun droit au chômage en cas de licenciement)  ou qu’il bénéficiera d’une part des recettes publicitaires. En d’autres termes, on ne rémunèrera pas son travail, mais son aptitude à générer des recettes publicitaires, ce qui l’incitera à écrire dans ce but et non pour informer. Parfois inconsciemment… La gratuité et les prix cassés sont un leurre. Il y a toujours quelqu’un qui morfle au prix fort : le producteur de cacao ou l’ouvrier du textile chinois sous-payés dans le commerce classique, les vendeurs bénévoles dans les boutiques de commerce équitable, les journalistes exploités et soumis à la publicité  dans les medias réels ou virtuels.

Dans tous les cas, c’est la reconnaissance de la valeur du travail qui disparaît. Avec son corollaire : le cocu de l’histoire est définitivement celui qui espère gagner sa vie en travaillant.

première couvimage-sites-400pxVoilà pourquoi, je vends les livres que je produis, au grand dam de quelques (rares) internautes) qui voudraient les télécharger gratuitement: pour payer correctement l’imprimeur, les auteurs, la graphiste, le webmaster (et peut-être un jour moi, une fois couverts ces coûts), c’est-à-dire reconnaître que leur travail mérite rémunération. Et aussi parce que je pense qu’il vaut mieux payer pour de la culture indépendante que la faire financer par la publicité. En revanche, ce blog reste gratuit et sans pub, parce que c’est un espace d’échanges qui n’engage que moi et ne rapporte à personne.couv century3 copie

 

 

LA MINUTE ECHAPPEE

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 19:16

 

mari_s4.jpgSi Michel Houellebecq ne m’avait pas inspiré ce jeu de mots, j’aurais titré « le secret des couples qui durent »… et attiré ainsi une foultitude de  personnes. De quoi s’agit-il ? D’une constatation faite à maintes reprises : des couples « Carpe » et « Lapin », qui ne se ressemblent en rien, n’ont quasiment pas d’intérêts communs et même de sérieuses oppositions, vivent ensemble  depuis  10,20, 30 ans ou plus. Je ne parle pas de ceux qui, amoureux dans leur jeunesse, se sont peu à peu installés dans une confortable et tendre routine, mais de couples dont on se demande ce qu'ils font ensemble, et qui avouent parfois d’emblée : «Avant même de l’épouser, je savais qu’elle n’était pas faite pour moi », un peu comme Proust concluant dans « A la recherche du temps perdu » que l’Odette qu’il a tant aimée pendant des années « n’était pas du tout son genre. » Je pense à une femme disant à son mari,  éloigné d’elle pendant des années pour raisons professionnelles « Qu’est-ce que j’étais heureuse quand tu partais ! » mais qui vit toujours avec lui aujourd’hui, et lui avec elle.

dos_a_dos.jpgPlus souvent, c’est vrai, l’aveu que cette Carpe et ce Lapin n’auraient jamais dû s’unir si on reste dans la logique des inclinations amoureuses émane de l’homme.  Serait-ce pour cela que les demandes de divorces viennent à 70% des femmes ? « Elles sont plus courageuses, affirme une copine. Quand un compagnon ne  leur correspond pas, elles préfèrent rompre alors que les hommes sont prêts à tous les compromis pour garder leur confort conjugal. » Mooui… sauf que les compagnes des hommes dont je parle, les Carpes de ces Lapins là, restent aussi. Sans y être forcée, sans être dépendantes financièrement, juste par choix. Et, disent certaines, parce qu’elles s’ennuieraient avec un homme qui leur ressemble trop. Les extrêmes s’attirent puis se complètent, et ce serait plus stimulant, plus enrichissant que de contempler chaque jour son semblable au féminin… 

lolaPour ma part, et ce n’est pas que pour justifier le titre, je me demande si la Carpe et le Lapin n'ont pas tout simplement résolu le problème du territoire dans le couple :

« C’est une vérité soigneusement cachée, on préfère parler d’amour et de partage,(mais) la grande escroquerie du couple c’est de ne pas révéler qu’en fusionnant, chacun s’est amputé d’une part de lui-même et n’aura de cesse de la retrouver  au prix d’un affrontement quotidien avec l’autre, tout être humain n’a qu’une obsession : se sentir exister, l’ego est mille fois plus puissant que l’amour,  ne s’en détachent vraiment que les saints ou Bouddha, mais pour y parvenir, la plupart ont vécu solitaires !  (« Ce qui trouble Lola », mon livre du Grand Tout bientôt introuvable, déjà épuisé en poche)

bato.jpgPar nature, la Carpe et le Lapin  convoitent des territoires différents puisqu’ils ont des goûts quasi opposés, ce qui les conduits à ne pas vivre leur union comme un combat pour trouver leur place et exister en tant qu’individu (combien de femmes, combien d’hommes divorcent avec juste pour argument « je n’existais plus, je faisais partie des meubles » ou « j’avais besoin d’espace, de respirer… »)  Carpe et Lapin ne sont pas « faits l’un pour l’autre », quel soulagement !  Cela leur laisse toute liberté d’aimer et de désirer l’autre et surtout de s’y intéresser, non par prédestination, mais par choix. Les voici libres d’exprimer leur ego sans réflexe de défense genre « arrête de t’enrouler dans la couette, j’ai froid », "raccroche, j'ai besoin caverne.jpgde téléphoner" (ils ont deux lignes) donc sans agressivité.  Finie la guerre territoriale,  chacun vaque dans son son domaine et retrouve l’autre sur le territoire commun, qui n’est plus alors l’objet de luttes de pouvoir mais un lieu de connivences à partager .  « Aimer c’est partager ce qu’on a envie de partager, et pour le reste, que chacun mène sa vie comme il l’entend. »  dit Benoite Groult Cette féministe rigoureusement indépendante a vécu plus de 40 ans avec Paul Guimard et m’avait dit « avec les années c’est de mieux en mieux. » Elle aimait la pêche, lui non. Il aimait les manoeuvres à la voile, elle pas du tout. Ils se retrouvaient sur leur bateau, chacun dans son domaine de prédilection.

 

P1000302.jpg 

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 09:01

 

L’été 2009, je publiai dans mon blog un billet intitulé :himlico.jpg

Les bons contes font les bons acquis  

où je racontais combien les contes de Micheline Maurel ont enchanté mon enfance et sans doute influencé positivement l’adulte que je suis devenue, à tel point que j’avais toujours conservé ce livre, que mes filles ont également adoré. Un commentateur laissa un message, pour me dire que ce billet l’avait beaucoup ému, car Micheline Maurel était sa sœur aînée et venait de mourir à l’âge de 93 ans. Curieuse coïncidence… 

J’ai demandé à monsieur Maurel comment me procurer quelques exemplaires des contes de sa sœur, car le mien était en piteux état. Il me répondit qu’il n’y en avait plus, car personne n’avait réédité ce livre en France depuis 1958. Nous avons sympathisé et c’est ainsi, de cette rencontre inattendue qu'est née la réédition de « Him-li-co » et autres contes de Micheline Maurel, avec un conte supplémentaire, publié en Suisse mais jamais en France, « Le petit garçon qui aimait les nuages.

HIM-LI-CO-GRAND-MERE-BEBE.jpgHim-li-co,  bébé aux yeux bridés, transforme la vie de ses frères et sœurs blonds aux yeux bleus. Une fillette entre dans son livre de contes illustrés et se retrouve au XIIIè siècle. Un garçon rencontre un homme vieux de plusieurs siècles parce qu’il a su, enfant, échapper au déluge au nez et à la barbe de Dieu. Un frère et une sœur voyagent jusqu’à la Lune et au centre de la Terre avec l’ascenseur de leur immeuble. Une minute s’échappe de l’Horloge du temps et n’en fait qu’à sa tête. Un rêveur survole la terre  sur un nuage…

ASCENSEUR.jpgAvec des personnages de leur âge, capables de s’affranchir magiquement des limites de temps et d’espace, Micheline Maurel transforme la vie des enfants en conte magique, sans avoir besoin de fées, d’ogre ou de princesse. Ses héros sont curieux de tout, tolérants, fraternels et débrouillards. Des qualités dont Micheline Maurel, résistante et déportée à l’âge de 27 ans, a su très tôt l’importance. Comme « le petit Prince » ou « Harry Potter », ces contes ont plusieurs niveaux de lecture et peuvent plaire à tout âge. Pour les illustrer, j’ai fait appel à une graphiste de 23 ans, Anna Lubinski, qui les a lus et a aussitôt accepté de s’associer à ce projet. Avec enthousiasme et talent.

J’ai écrit ailleurs combien je suis déçue que « Le CDI de Dieu » ou « l’Algue fatale » n’ait pas connu le même succès auprès des lecteurs que « Aimer plusieurs hommes », car ces deux romans, l’un plein de fantaisie, l’autre thriller écologique, apportent eux aussi une vision du monde écologique et poétique, en offrant de surcroît l’évasion de la fiction. J’espère de tout cœur que « Him-li-co et autres contes »  vous donnera envie de lire pour le plaisir.  Comme les autres livres, il est disponible sur www.autresmondesdiffusion.fr  

 image-sites-400px

 illustrations et couverture ©anna lubinski, et éditions Autres Mondes, reproduction interdite sans autorisation de l’auteur

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 15:58

L'échange de mails entre Pixmania et moi depuis que j'ai posté ce blog me fait irrésistiblement penser à cet extrait du film "Les douze travaux d'Astérix", donc je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir si vous ne connaissez pas: 

 

 

 

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 12:18

LETTRE OUVERTE A LA DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes)

Madame, Monsieur,

 

adresse.jpgSur France-Info ce samedi 5 novembre le PDG de la société de vente en ligne Pixamania  vante avec force son entreprise. Efficace pour vendre, certes.  En revanche, le SAV est tout à fait déficient.

J’ai acquis en janvier 2010 une imprimante Epson Stylus 21 via le site en ligne Pixmania. En mars, j’ai changé la cartouche d’encre noire, en prenant bien soin d’acheter une cartouche Epson, sachant que cette marque est très « fermée » aux cartouches génériques. Malgré cette précaution, l’imprimante refusa de fonctionner, affichant un message de « non reconnaissance de la cartouche ».

En avril 2010, j’ai rapporté l’imprimante- toujours sous garantie- au magasin Pixmania de Boulogne-Billancourt pour demander un échange standard. Il m’a été répondu qu’on ne remplacerait pas cet appareil s’il pouvait être réparé. Trois semaines plus tard, retour de l’imprimante « réparée »…  sans les câbles d’alimentation. J’ai envoyé un mail au service client de Pixmania pour les réclamer.

boss.jpgPeut-être l’ignorez-vous, mais les SAV sont pilotés automatiquement. Chaque mail reçoit dans la minute un message de réponse  assurant le client de toute la célérité mise en œuvre pour satisfaire sa demande. .. signé « James Félix » (existe-t-il, est-il un avatar électronique ? Je l’ignore.) Je vous passe les péripéties, mais il a fallu environ six semaines et huit échanges de mails  avant de recevoir un câble … qui ne correspondait pas à celui de l’Epson Stylus 21. De guerre lasse, j’en empruntai un à un ami… pour découvrir que l’imprimante ne reconnaissait toujours pas la cartouche d’encre  neuve Epson. Retour de l’appareil chez Pixmania, accompagné de mon jeu de cartouches (la neuve d’encre noire+ les cartouches couleurs à peine entamées.)

Quatre semaines environ d’attente… Je précise que cette imprimante est à usage professionnel et que durant ce temps, j’ai dû faire effectuer à mes frais les travaux d’impression dont  j’avais besoin.

Au retour de l’appareil, plus de cartouches du tout ! Et un message disant : « l’imprimante fonctionne parfaitement avec un jeu complet de cartouches neuves. » 

fou4.jpgIl s’en suivit un long échange de mails entre l’hypothétique James Félix et moi,  où je lui expliquai que le problème était justement qu’une imprimante vendue avec des cartouches indépendantes doit  fonctionner même si on n’en change qu’une, et que constater qu’elle fonctionne avec un jeu de cartouches neuves ne s’appelle pas une réparation. De plus, forcer le client à changer des cartouches presque pleines est un mensonge commercial, une hérésie écologique et un coût  astronomique car les cartouches d’encre coûtent cher.  M. James Félix, après avoir rouvert moult fois mon dossier- je dois avoir une trentaine de mails de Pixmania-  répondit favorablement à ma demande d’un jeu de cartouches neuves pour clore le dossier, puisque que le SAV avait gardé les miennes.

A l’heure qu’il est je les attends encore !!! Je me trouve donc en possession d’une imprimante toujours sous garantie mais inutilisable car il est hors de question que je rachète moi-même un jeu de cartouches alors qu’Epson vend cet appareil avec la possibilité de n’en changer qu’une à la fois.

Madame, Monsieur, le commerce en ligne est commode pour gagner du temps lorsqu’on achète, mais le temps et l’argent perdus avec des SAV inefficaces faute de personnel compétent- à supposer que ce personnel existe et ne soit pas simplement une boîte vocale préenregistrée- rend  cet avantage caduque et favorise de la part des entreprises commerciales des comportements à la limite de l’escroquerie. Vous pensez que je suis un cas isolé ? Pas du tout. Voici la mésaventure arrivée à un ami avec la société  Free Haut débit :

fou3.jpgLe 23 mars 2010 il a commandé en ligne à Free Haut débit deux câbles HDMI et un adaptateur DVI/HDMI.  La livraison par UPS a lieu le 31 mars 2010, sur son lieu de travail. Occupé, il ne peut ouvrir le colis au moment de la réception. Le soir même il constate qu'il  manque un des deux câbles commandés, qui ont été payés tous les deux. Fin mars 2010 il contacte l'assistance téléphonique. On lui répond  que tout va  être fait pour normaliser la commande. Six semaines plus tard, toujours rien. 

Le 12 mai 2010. Il rappelle l'assistance téléphonique. On lui  explique que la "remontée" a été faite, et que malgré le temps écoulé- six semaines- depuis la première réclamation,  il faut attendre. Le même jour, il contacte également le service facturation par le biais du tchat du site internet. Même discours : il faut attendre.

Le 24 septembre 2010, après 6 mois d’attente sans un mail ni une réponse, il contacte à nouveau l'assistance téléphonique.  Vingt minutes de patience, communication deux fois coupée, mais message d’espoir : «  le problème est réglé, vous allez recevoir le câble manquant par Chronopost dans les jours à venir. »

A ce jour, il  attend encore….

 

ZorroMadame, Monsieur, la DGCCRF a pour mission de vérifier et sanctionner les comportements frauduleux ou indélicats des entreprises envers les clients. C’est pourquoi je vous alerte sur ces manquements de Pixmania,  du SAV d’Epson et de Free Haut débit en souhaitant que cette demande soit suivie d’une action de votre part envers les  entreprises concernées. Il y a quelques mois, j’avais dénoncé les agissements frauduleux de la société POWEO. J’apprends ces jours ci que ce genre de pratiques perdure…

Il est fort regrettable que la moindre incartade d’un citoyen lambda soit immédiatement sanctionnée, et que des entreprises ayant pignon sur rue puissent traiter leurs clients avec un tel mépris, en leur faisant perdre leur temps et de l’argent.

Je transmets ce courrier à Pixmania et il sera publié sur mon blog afin d’alerter le public.  

Veuillez agréer, madame, Monsieur, l’assurance de ma considération…

 

 

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 00:27

amours.jpgUn garçon de 21 ans qui  présente son second long-métrage dans la sélection « Un certain regard «  au Festival de Cannes après avoir, l’année d’avant, eu son premier film également  remarqué à Cannes, ça stimule la curiosité. Je suis donc allée voir « Les amours imaginaires » de Xavier Dolan, réalisateur Québécois qui en a écrit le scenario et les dialogues, fait le montage et la réalisation, a joué dedans et conçu les costumes. En voilà un que le boulot n’effraie pas et que la passion du cinéma démange. Tellement qu’évidemment, on remarque dans ses images des références à Wong-Kar-Wai, Almodovar,  Truffaut, Gus Van Sant, etc.  Signe qu’à 21 ans, ce garçon a une vaste culture cinématographique et qu’il sait l’utiliser, ce serait mesquin de lui reprocher d’avoir des maîtres, à son âge ! Seuls petits reproches : un excès de fondu au noir, comme s’il n’avait pas appris d’autres modes de transition,  et un amour immodéré pour la version italienne de « Bang-bang », niaiserie sentimentale cependant cultissime.

dolan.JPGL’histoire est simple : deux amis- Francis, homosexuel, Marie hétéro- tombent amoureux du même garçon, Nicolas, doté d’un charme et d’une beauté assez ambigus pour que l’un et l’autre puisse espérer le séduire. Ce qui les rend à la fois rivaux et complices. Le film joue sur l’imaginaire des deux amis, cette passion qu’ils construisent à partir de rien, prenant chaque geste câlin de Nicolas pour un signe… comme le font tous les amoureux du monde, tandis que ce dernier, avec une perverse innocence,  les aime comme des amis tout en jouant de sa séduction.

niels.JPGPendant toute la projection, je me disais que les Québécois ont décidément la niaque. J’imaginais un cinéaste français de 21 ans présentant un scénario où les gens fument comme des pompiers, où Francis se masturbe en respirant le tee-shirt de Nicolas, où deux hommes s’embrassent tendrement, où la sensualité affleure à chaque regard, à chaque geste, dans chaque lumière, sans une seule « scène de sexe » : il se ferait virer, le français ! Trop inclassable. Trop iconoclaste. Trop vrai. A mille lieux des tournage_martine_003.jpgfilms franchouillards avec coucheries, séparations, chagrins et dissertation sans humour sur l’amour. Car Xavier Dolan a aussi de l’humour. Humour Québécois, que j’ai cent fois eu l’occasion d’apprécier avec mes caribous préférés, Martine, Olivier et Patrick.  Un humour fait d’une intense vitalité mêlé à un recul intelligent qui les fait ne jamais se prendre au sérieux, y compris et surtout quand ils sont sérieux.

J’ai aimé ce film malgré ces imperfections, parce qu’il montre une maturité rare. Les dialogues sont très réalistes et pourtant ciselés et bien écrits. Lorsqu’il répond aux journalistes, Xavier Dolan utilise également une langue précise et un vocabulaire d’une richesse qu’on n’a pas souvent l’occasion d’entendre. Avec une réflexion et une confiance en lui étonnantes, mais pas frimeuses. Il sait ce dont il est capable et le fait.  Question d’éducation sans doute.

caribou.jpgPar hasard, deux semaines avant d’aller voir ce film, j’avais lu un essai de Valerie Lion, journaliste française « tombée en amour » avec le Québec, "Irréductibles Québécois" passionnant pour qui souhaite sortir des idées reçues sur les "cousins français qui ont un si charmant accent".  Elle y montre un pays – une province du Canada, en fait- grand comme trois fois la France mais peuplé de seulement 7 millions d’habitants, 4 au km2, qui a su trouver une identité forte malgré l’influence du voisin américain et la force des racines européennes. Qui sait allier la recherche du consensus et l’individualisme.

Qui résiste au froid (« ce rimouski.jpgpays, c’est l’hiver » ) avec chaleur : j’ai vu à Montréal un passant donner spontanément une écharpe à un touriste qui ne s’apercevait pas que son nez était en train de geler. Qui passe directement de l’envie au projet et du projet à la réalisation. « Au Québec,  dit un français qui y a émigré, quand tu proposes quelque chose, on te dit « pourquoi pas ? ». En France, on te dit « pourquoi faire ? »

Et dans les parcs de Montréal, dit Valérie Lion, on reconnaît tout de suite la nationalité des mères. Les françaises disent à leur gamin qui monte sur un toboggan : « Fais attention, tu risques de tomber ! », les Québécoises lancent : « Vas-y, tu vas y arriver ! »

 


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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 18:06

Ce blog a fêté ses 4 ans le 4 octobre dernier, déjà.  Je l’avais oublié, je lui ferai un gâteau ce week-end. J’en ai profité pour y faire un peu de ménage, de tri, et là, que vois-je ou plutôt ne vois-je pas ? Un billet a purement et simplement disparu. Le titre est là, le texte non.   C’était un billet de mai 2007 intitulé « INQUIETUDE LARGEMENT PARTAGEE » où je suppose que j’exprimais  mon inquiétude face au risque d’avoir NS pour président. En tout cas, c’est ce que laissent entendre les commentaires qui, eux, sont toujours là.


nue-couple-courant-neige-_-is900-206.jpg

 

Bizarre, bizarre… Quand je pense qu’on nous serine qu’il est impossible de retirer des choses sur Internet, d’où le risque, en publiant sur Facebook une photo de soi-même à 16 ans ivre et nu, d’oblitérer à jamais sa carrière, ses amours et son ticket d’entrée dans le premier Cercle des gens qui comptent. Et moi, sans l’avoir voulu le moins du monde, je me retrouve avec un billet envolé. Définitivement envolé puisque je ne les conserve pas.


 

Non, je ne ferai pas de parano ! J’ai écrit bien pire sur ma page Facebook aujourd’hui. Mais depuis qu’on a appris qu’un type certes un peu macholourd mais pas terroriste pour autant (le fait de taper le mot terroriste déclenche-t-il immédiatement une alerte du GIGN ?) vient de faire 48h de garde à vue, après perquisition dans son appartement et confiscation de son ordinateur, qu’il est depuis soumis à contrôle judiciaire en attendant de passer en correctionnelle le 3 décembre, tout cela pour avoir envoyé à Rachida Dati un mail lui demandant une petite inflation, on se dit que la susceptibilité des grands de ce monde est particulièrement vive ces temps-ci.

 


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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 23:12

sarko_grimace.jpgQue de choses depuis trois ans de cet interminable quinquennat ! Soirée « Bling-bling » au Fouquet’s,  vacances sur le yacht de Bolloré,  augmentation des salaires du Président et des ministres, bouclier fiscal, exonérations de charges pour les heures supplémentaires, « Casse-toi pauv con ! » « Descends si t’es un homme » « Depuis que je suis là, quand y a des grèves ça ne se voit pas » (CHICHE que si !) « l’environnement ça commence à bien faire », réforme de la Justice imposée sans concertation, retoquage de moult textes par le Conseil Constitutionnel, emprisonnement pendant 6 mois de Julien Coupat sans le commencement d’un début sarko2.jpgde preuve de délit,  loi Hadopi et loi sur les OGM imposées malgré un premier vote de rejet au parlement (quand les députés votent  « mal » on leur fait recommencer, merci la démocratie !) expulsions de Roms, prisons surchargées, dérapages racistes de Brice H, profits du capital en expansion, salaires gelés (absurde pour qui prétend vouloir relancer la croissance. Les pauvres dépensent leur argent et stimulent l’économie réelle, les riches spéculent et stimulent les crises boursières et monétaires).

affaires-gens-manger-argent-_-tjo0021.jpgIl y a eu aussi l’affaire Woerth/Bettencourt avec ses ramifications qui conduisent droit dans les caisses de l’UMP, la grande litanie sécuritaire régulièrement déclamée, pour constater aujourd’hui que rien n’a changé dans les banlieues et que « les casseurs » sont toujours là, le Grenelle de l’Environnement réduit à une peau de chagrin, tant pis pour les 358 000 nouveaux cas de cancers par an, dont une bonne part liés aux pesticides et autres pollutions, la braderie de monuments nationaux au privé sous prétexte de trouver des fonds (alors que ces monuments sont une immense ressource pour clown-repub.jpgle tourisme), le cirque Grand-guignolesque de la vaccination contre la grippe H1N1, au bas mot 1,2 milliards d’euros gaspillés au profit des laboratoires, le Droit Opposable au Logement proclamé… mais les jeunes occupants de l’immeuble de la place des Vosges (immeuble vide et non entretenu depuis 45 ans) sont condamnés à l’expulsion et à des dommages-intérêts… La liste est loin d’être exhaustive, il y a peu de fautes dans l’erreur pour le président et son gouvernement et rien pour se dire « Bon, il a au moins réussi cela. »

Malgré toutes leurs erreurs et dérives, on retiendra que Mitterrand a aboli la peine de mort et réduit le temps de travail (oui, pendant des siècles, le progrès a été de réduire le temps de travail quand la productivité augmentait, on a tendance à l’oublier actuellement…) on se souviendra que Jacques Chirac a refusé la guerre en Irak. Mais NS, qu’a-t-il fait de positif pour le peuple français?

manifrevuBref, entre Nation, Bastille, Italie, Montparnasse et Invalides, chaque manifestation montre, grandissant, que ce qui devient insupportable à tant de gens, au-delà des retraites, ce sont les inégalités croissantes et surtout le mépris affiché par le président envers les citoyens. Mépris qu’il appelle « fermeté » et que n’importe quel psy qualifierait de « rigidité mentale ».


Hélas, ce n’est pas la première fois. Profitant d’un moment de calme, j’ai poursuivi hier la saisie sur ordinateur des carnets de notes légués par ma mère à ses rejetons,  et je suis tombée sur ceci, daté de décembre 1995 :

« Les grèves continuent, la situation reste bloquée ; Qu’avait besoin Juppé de vouloir tout réformer en même temps ? Et Chirac de promettre et de faire le contraire ? Pourquoi avoir laissé le grand patronat boursicoter au lieu d’investir  et de donner du travail ? Ce qui fait froid dans le dos c’est la situation actuelle. Il est clair que nous sommes en semi dictature. Ces fous qui nous gouvernent se foutent du chômage et des gens. Ils prennent des mesures en faveur du patronat (le grand) écrasent le peuple d’impôts nouveaux (taxes, CSG) et diminuent les prestations sociales. Si bien que notre sécurité sociale est en train de devenir la plus mauvaise. On s’attaque aux usagers. Mais quid du gaspillage des laboratoires ? Situation en France bien critique. Juppé est de la graine des dictateurs : orgueilleux, méprisant.

Et un peu plus loin ceci, qui montre que l’Histoire décidément bégaie :

« Dans le livre sur Clémenceau, je lis des pages qui décrivent exactement ce qui se passe actuellement en France. Avec cette vigoureuse remarque de Clémenceau : « Les deux choses au monde les plus inutiles sont la prostate et le Président de la République »

 

C’est alors que se pose le choix, comme pour la prostate : l’ablation ou le cancer.

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 16:09

Dans la droite ligne de la précédente chronique sur l’ornithorynque, poursuivons l’étude des démêlés de Dieu avec le monde, ce qu’on pourrait appeler l’angoisse de la création.

Or donc, Dieu examinait quelques-unes de ses créatures. Il était assez fier du kangourou avec sa poche sur le ventre et ses testicules en  cuir fin et décida de ne l’implanter qu’en Australie, Tasmanie et îles voisines, rien que pour faire chier et rendre jaloux les autres humains. Dieu avait compris avant tout le monde- normal puisqu'il était là avant tout le monde- la force du dicton « diviser pour régner ».  Mais zappé le fait qu’en créant ensuite l’Homme à son image, il exposait l’univers à une application exponentielle de ce principe belliqueux pouvant mener à la Guerre des Etoiles. On a beau être divin on ne prévoit pas toujours tout… Le Créateur saisit entre ses augustes mains un de ces macropodidés- nom de famille du kangourou, signifiant « grand pied »- et le posa sur son établi où il se cassa illico la figure.  "Y a quelque chose qui cloche là-dedans, j’y retourne immédiatement » chantonna Dieu  en notant dans son carnet de croquis : « Penser à inventer Boris Vian ».


 

kangourou.jpgLa réflexion divine fût courte mais bonne : il suffisait de doter le kangourou d’une queue suffisamment vigoureuse pour équilibrer l’animal, qui s’en servirait comme d’un trépied en posture statique, et d’un balancier  pour la course, et de lui donner cette ineffable expression intellectuelle qui réjouit les âmes innocentes.

« La queue, voilà le secret ! »  se dit Dieu à lui-même car il créait dans la solitude de son atelier et ne supportait pas qu’on le dérangeât. Adam et Eve jouaient à Dieu sait quoi (mais il ne le dira pas) dans le jardin d’Eden,  tandis que le créateur peaufinait ses bestioles : eh oui, contrairement à une idée reçue, l’Univers et ses accessoires ont demandé moult évolutions, degré de cuissons différents et réflexions sur les couleurs avant  d’être. 

 

 

castor-6.jpg

 

Dieu  saisit ensuite le Castor qui avait une bonne tête avec ses dents du bonheur, et pris d’une inspiration soudaine lui offrit une queue en forme de raquette,  idéale pour tasser la glaise avec les brindilles, ce qui incita illico le rongeur à construire ses barrages et terriers en s’aidant de ladite queue, preuve que si la fonction crée l’organe, l’inverse existe aussi.

Pour le cochon, dans lequel tout est bon, la queue ne posait aucun problème existentiel au Créateur qui se doutait que l’homme trouverait un moyen de la cuisiner et effectivement Dieu goûta et il dit que cela était bon. Même si une recette totalisant près de 1000Kcal par portion avoisine le péché mortel…  

 

Par mesure de rétorsion face à un animal dont l'universalité menaçait de le concurrencer, le créateur le dota cependant d’une queue en tire-bouchon extrêmement énervante car totalement inutile dans cette fonction d’ouvre bouteilles, je ne sais si vous avez essayé, mais CA NE MARCHE PAS !

Il  restait sur l’établi moult modèles de queues :  queue en panache pour l’écureuil roux européen, queue en éventail du paon…  Dieu bricola quelques instants, puis, n’y tenant plus, appela Eve. « Regarde, Eve, j’ai créé un animal très rigolo, je l’ai appelé le chien. – Rigolo, pourquoi ? interrogea Eve que le regard du caniche n’émouvait guère.  –Tu vas voir : je le caresse, comme ça, et hop ! Il remue la queue. Je viens de créer une fonction totalement inutile, une queue qui remue quand  l’animal est content :  c’est unique, n’est-ce pas ? –Je n’en suis pas sûre, répliqua Eve avec un sourire si mystérieux  que Dieu s’empressa de noter dans son carnet de croquis : « Inventer Mona Lisa. »


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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:54

poly2A l’occasion de la polypride à New-York qui a eu lieu du 8 au 10 octobre dernier, le magazine GRAZIA se penche sur les polyamoureux (pluri-amoureux, lutins, amoureux pluriels, etc) français. J’y ai été interviewée mais n’ai pas relu l’article. Ce sera une surprise pour vous comme pour moi en espérant qu’elle sera bonne.

poly1En fait, pour les américains, le polyamory désigne le fait d’avoir plusieurs relations amoureuses, mais aussi celui de conjuguer des attirances sexuelles multiples : hétéro, homo, bi et également une réflexion intéressante sur la notion de genre, différente de celle de sexe. Le sexe, c’est biologique, le genre  serait une construction psychique et culturelle. Ce qui n’exclut pas une part de biologique, car la frontière entre inné et acquis n’est pas étanche, nos gènes s’expriment différemment selon l’environnement qui leur est offert.

Le terme pluri, que je préfère à poly, inclut aussi, à mon sens, l’idée de biodiversité amoureuse :on n’aime pas tout le monde pour les mêmes raisons et de la même façon. Ce caractère unique de chaque relation devrait nous rendre à la fois humble : « non, je ne peux pas tout apporter à quelqu’un car je ne suis pas universel » et confiant « mais ce que je lui apporte est unique, l’alchimie particulière entre nos deux corps et nos deux cerveaux. » Sans la guérir à 100%, ça atténue fortement la jalousie…

poly3Cela étant, je reste perplexe devant cette polypride, tout comme devant les gaypride ou les « marches des fiertés lesbiennes, gays, trans… »  Fier de quoi, fier pourquoi ? Etre pluriamoureux tout comme être homosexuel(le) n’est pas un choix, c’est juste une composante de notre personnalité. Les homosexuels- j’en ai rencontré un bon nombre - disent que leur orientation sexuelle ne procède pas d’une décision, mais d’une constatation : ils sont comme cela, point.  De même, les pluriamoureux ne décident pas de l’être, ils découvrent qu’ils le sont en constatant que la robe ou le costume de marié monogame les serre aux entournures et que dans ce modèle, ils ont le sentiment de marcher à côtés de leurs pompes, l’étrange impression, que j’ai décrite dans « Aimer plusieurs hommes », d’être à côté de leur vraie nature et de mener une vie qui ne leur ressemble pas…  Pas de quoi être fier, ni honteux.

La seule fierté qu’on peut avoir, peut-être, c’est d’arriver un jour à se dire paisiblement: « je suis comme cela, et alors ? » et de s’aimer tel(le) qu’on est, en s’affranchissant à tout jamais du poids du regard des autres, pas seulement pour ses amours, mais pour tous ses choix de vie.  Fierté du même ordre que celle de l’enfant qui vainc un jour sa peur du noir ou des araignées.  Ce qui ne nécessite pas pour autant d’organiser une communauté des ex-arachnéophobes avec défilé annuel et embrassades obligatoires entre les membres…


  Toutes les photos viennent du site new-yorkais

 

 

 

 


 

 

 

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