Entretien à bâtons rompus pour www.radiovraimentlibre.com à propos du film « La grande amoureuse », et, plus généralement, des rapports entre sexualité, pouvoir, liberté, société de consommation, etc. Comment, à partir de cette imprégnation, on inscrit sa vie amoureuse dans des schémas qui reflètent l’idéologie dominante, ou on choisit d’autres voies, hors normes.
Ca tombait bien, j’ai profité de mon immobilité forcée (ça va mieux, merci, même si j’ai encore une bizarre tête d’accidentée, et je remercie tous ceux et celles qui m’ont envoyé des messages de sympathie. Yé vous aime ! ), j’en ai profité, donc, pour réfléchir à la cohérence de mes choix. Il y a effectivement un fil conducteur : le refus de dépendre d’une seule solution face à un désir, un besoin ou un problème donnés.
Pas UN ou UNE femme de sa vie, mais des amours plurielles qui enrichissent de ce qu’ils apportent et vous font découvrir.
Pas le tout-nucléaire, mais des énergies multiples + des économies d’énergies
Pas un seul employeur, mais plusieurs, pour ne pas faire dépendre sa survie du bon vouloir d’un seul.
Pas UN ou UNE président(e) aux pleins pouvoirs. Je vote, la politique est indispensable pour réguler les relations entre les humains, mais je ne crois pas au sauveur de la nation qui a la solution à tous les problèmes. La sienne, peut-être, mais pas forcément celle qui convient à tout le monde.
Bref, le fil conducteur, c’est la diversité… des idées, des races, des plantes, des animaux, des amours, des arts, des plaisirs, du travail, des modes de vie… Et le désir d’explorer librement tout cela, en dehors des modes et des diktats. Genre anar écolo ou curieuse joyeuse. J
Pour finir, un bout d’article écrit par un anglais qui m’a bien réjouie :
(Les Français) ont des transports dont ils peuvent être fiers, un système de santé à nous rendre jaloux, une passion pour la technologie qui fait qu'ils sont leaders européens de l'Internet haut débit et de bien d'autres domaines. Ils ont aussi une administration hautement qualifiée, adaptée aux défis des Temps modernes, un sens de l'Histoire et de la nation. Leur
Peter Preston (The Gardian, 23/04/07)