Déguster une gaufre caramélisée, nappée de chocolat noir et de crème chantilly par un beau dimanche, ensoleillé juste ce qu’il faut…
Passer une partie de la nuit avec des ami(e) s Belges, Québécois, allemands, français qui tournent et montent des courts métrages en 72h maxi. Ca s’appelle un kabaret Kino, c’est un mouvement (Kino veut dire « mouvement ») de jeunes créateurs qui ont décidé que pour arriver à faire des films, il faut… faire des films sans attendre un hypothétique producteur. D’où leur devise : « Faites bien avec rien, faites mieux avec peu, faites le maintenant. » Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud J et surtout ils sont actifs, joyeux, solidaires, drôles et talentueux. Martine Asselin , réalisatrice de « La Grande amoureuse » est un pilier de Kino à Montréal. Elle a beau réaliser de beaux 52’ financés par des chaîne s, elle prend toujours son pied dans ces ateliers informels et si créatifs.
Patrick, le plus gentil réal que j’ai jamais rencontré (excellent cuisinier en plus !) réalise pour des musiciens des clips d’une stupéfiante beauté/ inventivité à partir de centaines de photos qu’il anime.
Pendant ce temps, en mer, mon petit cousin Olivier croisait des dauphins, et à terre rencontrait des marins bretons du genre solide, des qui tanguent à cause des vagues sur le bateau, et à cause du chouchenn lorsqu’ils sont à terre. « J’ai besoin de me retrouver comme cela seul en mer pour me ressourcer et réfléchir avec ce sentiment de liberté totale » m’écrit-il. Comme quoi on peut être marié et père de famille et garder du savoir vivre.
Rentrer à Paris, prendre le temps ce matin de quelques confidences, caresses verbales, douceurs anticipées, avec un homme très occupé et cependant disponible depuis qu’il a décidé, dit-il, de prendre le temps de vivre.
Se souvenir que le temps et le silence ne s’achètent pas, et c’est pourquoi ils sont infiniment précieux.




PHOTOS PRISES PAR OLIVIER