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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 12:47

Pour rendre folles leurs victimes, les manipulateurs mentaux adorent leur donner des ordres contradictoires, genre "Venez à 8h pile" et, lorsqu'elles se présentent à cette heure matinale "Que venez-vous me déranger si tôt?"; Leur faire faire un travail urgent, puis jeter le résultat de ce travail à la poubelle sitôt remis. A ce régime, les personnes ne tardent pas à péter les plombs ou sombrer dans la dépression. 

Alors faites gaffe aux messages que vous entendez ou voyez en ce moment:

  • "Mangez cinq frujits et légumes par jour" / "Gare à la bactérie tueuse qui infeste les fruits et légumes" (affirmation non prouvée mais angoissante malgré tout)
  • Il est URGENT de RALENTIR
  • Développement/ Durable
  • Nous devons CREER des emplois/ nous ne remplacerons pas un fonctionnaire sur deux parti à la retraite 
  • Fini le bling-bling/ Les palaces 5 étoiles font le plein
  • Les agriculteurs frappés par la SECHERESSE/ Les PLUIES ont ruiné 80% des récoltes 
  • Il a la voiture, il a le pouvoir, il aura la femme/ il avait la Porsche, il a eu la femme, il est allé en prison 
  • Nous devons tendre à une société plus sobre/ Consommez pour relancer la croissance 
  • Le PS uni pour la prochaine campagne présidentielle/ chaque jour de nouveaux candidats pour les primaires 

La folie nous guette, car ce monde est fou, et les contradictions apparentes soulignent juste les intérêts contraires qui s'affrontent.

Dans le genre absurde,, même si ces morts sont évidemment d'une grande tristesse, la panique provoquée par les 22 victimes (à l'heure où j'écris) de la mystérieuse bactérie intestinale, et les sommes que l'on va débloquer pour indemniser les uns et les autres contrastent cruellement avec l'indifférence que suscitent les 3 millions de morts, en majorité des enfants, causées par l'absence d'eau potable et de sanitaires dans les pays pauvres. Ce qui n'a pas empêché les Etats-Unis et le Canade de s'abstenir de voter la résolution de l'ONU affirmant que le droit à une eau saine est un droit humain. Par crainte que ne soit un jour interdite la commercialisation de l'eau, source d'immenses bénéfices, que ce soit pour les entreprises qui vendent de l'eau en bouteilles ou les fournisseurs d'eau aux villes: chaque fois qu'une commune revient à une régie municipale et renonce aux sociétés privées, le prix du m3 baisse... 

P1010023.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:04

 petite alsaceVENDREDI dernier,  découverte de « la petite Alsace » à Paris. Ces maisons ont été construites en 1912 par M. Walter, architecte de Montbéliard, pour en faire des logements sociaux. Elles forment un  rectangle avec une cour centrale.  Paisible. Presque 100 ans plus tard, les façades sont toujours pimpantes,  les jardins entretenus par la Ville- il s’agit toujours de logements sociaux- et par les habitants dont certains habitent là depuis trois générations : « Ma grand-mère y est venue en 1917 et ma mère y est née, tout comme moi, nous dit une charmante dame de 73 ans. – Alors vous êtes allés à l’école avec vos voisins ? – Tout à fait, j’ai même sauté à la corde avec certaines voisines, quand  nous étions gamines. » C’est un lieu modeste au goût de paradis, à 300m de la bruyante place d’Italie. Il y a des vélos devant presque chaque perron, attachés avec un antivol qu’on ouvrirait en éternuant. C’est dire si les habitants se font confiance. Preuve que lorsqu’on met des personnes dans un endroit agréable qu’elles peuvent s’approprier, elles le préservent et y vivent heureuses. Sans violence ni dégradations. « La beauté apaise, m’a dit un jour Jean-Marie Pelt, c’est pourquoi je ne comprends pas pourquoi on s’obstine à construire des cités HLM d’une laideur extrême, qui inspirent l’agressivité. »

vie_simple.jpgSAMEDI, vide-grenier associatif. C’est l’occasion de retrouver des visages perdus de vue. L’occasion, aussi, d’évaluer tout ce qui traîne dans les maisons. Cette année, foultitude de jeux, jouets et vêtements. J’achète un pull à 2€, « porté une seule fois ». --Pourquoi l’avoir acheté ? -Il m’a plu, mais en rentrant chez moi j’ai trouvé  que la couleur ne m’allait pas.  Une femme brade 6 couverts (fourchettes, couteaux, petites cuillères) pour… 1 € !  Un barbecue pour 15 €, une imprimante TBE pour 10 €. A voir la masse d’objets utilisables et vendus pour presque rien, je me dis qu’en s’équipant et s’habillant uniquement dans les vide-greniers, on pourrait ne travailler qu’une ou deux heures par jour et économiser beaucoup d’énergie (à tous les sens du terme) et de métaux : dans un téléphone mobile, il y a la quantité d’or (et d’autres métaux rares) extraite dans 41 tonnes de terre par un mineur. Garder longtemps son mobile réduirait l’esclavage, le pillage des sous-sols et la pollution des nappes phréatiques par les produits chimiques nécessaires à l’extraction.  Si vous avez manqué : « Zambie, à qui profite le cuivre », excellent documentaire diffusé mardi 31 sur France 5, il y a une session de rattrapage le 6 juin à 0h11, ou sur www.pluzz.fr/zambie--a-qui-profite-le-cuivre--.html   (et vous y ferez connaissance d’Anne-Sophie Simpère, fille de…)

democratie.jpgDIMANCHE, passé plusieurs heures à Bastille, avec les indignés de « Réelle démocratie ». Un couac, quand un jeune homme prend le micro « j’ai milité au parti communiste révolutionnaire », et se fait huer « Ouh ! Ouh ! Apolitique, apolitique ! »  et ne peux pas placer un mot de plus. Je fais remarquer à mon voisin que se rassembler pour élaborer ensemble un cahier de propositions en réaction au capitalisme sauvage qui confisque la démocratie est un geste éminemment POLITIQUE, et que d’ailleurs, politique n’est pas un gros mot. Enfin, la démocratie exige qu’on écoute tout le monde, même si on n’est pas d’accord. La  réaction de cette foule majoritairement jeune, c’est le résultat de 20 ans de propagande sur les thèmes « Tous pourris ! » « Les idéologies sont mortes » « l’abstention est le premier parti de France » « seul le libéralisme fonctionne »…. Plus l’a-culture qui empêche de voir que ce qui est dénoncé- pauvreté, précarité, oligarchie, argent fou …- relève de la logique d’un système et que sans s’attaquer à cette logique, on ne changera ni le monde ni la vie. Cela étant, qu’est-ce que ça fait plaisir de voir ces indignés redécouvrir les vertus de l’action collective et se fabriquer un espoir après des décennies de dérision « no future » et  « moi d’abord ». A eux de transformer l’essai…

rodin-auguste-la-danaide-5700241.jpgLUNDI : relecture d’épreuves. Réunis en un seul volume, « Le jeune homme au téléphone » Les latitudes amoureuses » et « Ce qui trouble Lola » seront en librairie dès la première quinzaine de juillet. En les redécouvrant je m’aperçois ô combien l’érotisme a une dimension politique, libertaire et pour tout dire anarchiste… Ce qui ne l’empêche pas d’être aussi bien troublant J Pour me reposer de la traque aux coquilles, je visionne le portrait de Jean-Luc Melenchon  qui a été diffusé sur LCP et que j’ai loupé.

http://www.lcp.fr/recherche/la%20mecanique%20melenchon

Cet homme est infiniment plus intéressant que ce qu’en montrent les « grands medias ». Il a une dimension humaine et une vraie culture historique, avec le sens de la formule :

« Une société où un petit nombre se gave sur le dos d’un grand nombre signifie que le plus grand nombre est d’accord ou résiste mollement. Qu’on lui fait croire que cet « ordre » est naturel »…Autrefois c’était par le biais de la religion, aujourd’hui par le fun (« pas de prise de tête ») et par la publicité qui véhicule des messages politiques via des valeurs capitalistes de consommation.

« La seule limite à l’exploitation, c’est la résistance à l’exploitation ». (Celle-là, je l’aime bien !)

dauphin.jpg 

 PS: A la question le buzz existe-t-il? La réponse est "NON"! En tout cas pas pour ce blog où j'ai eu moins de visites que d'ordinaire :( . Un internaute m'a dit qu'il ne ferait pas fonctionner le buzz car il est contre la pub, et m'a fait remarquer que la majorité des lecteurs de ce blog étant dans cette mouvance, je risquais d'être déçue... ) D'autres m'ont dit que le buzz nécessite des outils pour être efficace (Lesquels? Mystère). Ou alors, comme je le subodorais, le buzz est un appât: on fait croire au "buzz" pour susciter la curiosité et attirer le chaland. Ce que disait Andiamo en commentaire...

Cela étant, si vous souhaitez commander des livres sur autresmondesdiffusion.fr dépêchez vous de le faire avant vendredi, car le site sera ensuite en travaux, et connaissant l'enthousiasme du maçon webmaster, ça risque de s'éterniser.  

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 12:26

Après moins d'une semaine, saturation totale de l’affaire DSK quand qu’il se passe mille choses plus importantes dans le monde! Si j’y reviens une ultime fois, c’est pour un coup de gueule: marre de l’obsession sexuelle des medias. Certains tabloïds américains, selon Internet, glosent sur le fait que l’inculpé aurait imposé à sa victime deux fellations et une sodomie. Tout ça en vingt minutes par un homme de 65 ans- décidément on ne prête qu’aux oligarchieriches !- ça relève du fantasme pornographique plus que de la réalité. D’ailleurs, que cet homme tronche dans les 10 000 positions des femmes qui ont autant envie que lui m’importe peu, je suis loin d’être puritaine. Mais qu’il impose sa main sur le genou à une fille juste parce qu’il a du pouvoir et de l’argent, c’est insupportable ! Comme d’habitude,  les medias se focalisent sur le sexe, alors que ce sont les dérives de comportement que génèrent l’argent et le pouvoir qui sont gravissimes. Les dérives mêmes que dénonce Hervé Kempf dans son excellent livre « L’oligarchie, ça suffit ! » Exemple, l’arrogance exprimée par Jean-François Kahn dans un raccourci terrible où il récuse l’accusation de viol en la requalifiant de « Troussage de domestique ». Ben voyons… une domestique, ça se courbe sur son aspirateur et ça offre sa croupe au maître qui lui fait l’honneur de son éminente Bite. Dans l’Ancien régime, ça s’appelait « droit de cuissage », et décidément l’instinct monarchique reste très vivace en France…

ecran3.jpgQuant à la Défense, elle affirmera ce que qu'affirmenttous les agresseurs : « Elle était consentante, Monsieur le juge. » Le pire est qu’ils en sont persuadés. Dans leur esprit, si une femme ne résiste pas jusqu’à se faire tuer parfois, c’est qu’elle est d’accord. Comme m’ont dit certains  hommes : « Une fellation, c’est hyper dangereux pour le mec si la fille ne veut pas, elle peut la lui couper d’un coup de dents ! » J’avoue que je le croyais aussi… Jusqu’au jour où j’ai interviewé une infirmière victime de ce viol là. Je lui ai demandé pourquoi elle n’avait pas mordu son violeur. « Mais vous n’imaginez pas l’état de peur et d’humiliation qu’on ressent dans cette situation, la peur de mourir car on sait que l’homme surexcité est capable de nous étrangler, et le dégoût, l’humiliation si violente qu’on n’a qu’une idée en tête : en finir et qu’il s’en aille ! » Cette femme a eu la vie sauve, mais peur de sortir le soir et dégoût des hommes pendant des années… Ca ne s’efface pas comme ça, l’humiliation…

affiche-light-2-.pngJournaliste, j’ai interviewé des hommes de toutes professions et milieux sociaux. Les seuls à avoir pensé que je leur appartenais après l’interview étaient des puissants. Professeur de droit constitutionnel célèbre, membre permanent de l’Assemblée, photographe, réalisateur de cinéma, artiste peintre, philosophe à la mode, écrivain… se croyaient autorisés à mettre leur main entre mes cuisses, à décréter « vous n’allez pas partir comme ça… » en fermant à clé la porte de leur bureau, à sortir leur sexe dressé après l’interview en demandant avec leurs mots exquis : « Suce moi ! », à s’étonner de mes refus: « Moi qui te croyais une fille libérée ! » ( oui, l’homme en rut tutoie… ) ou à m’inonder pendant des années de lettres grossières pour se venger de l’indifférence que j’éprouvais pour leur Phallus sacré. Je n’ai dû mon intégrité physique qu’à mon rejet absolu des attitudes de pouvoir, qui m’a aidée à ne pas avoir peur de leur testostérone en folie, ainsi qu’au fait que je n’avais aucune dépendance hiérarchique avec eux. Mais quid d’une femme éduquée dans l’idée que les hommes lui sont supérieurs ou qui risque de perdre son travail si elle ne cède pas ?

Grâce aussi à mon éducation sexuelle- pas celle que j’ai reçue, celle que j’ai acquise au cours de mon exploration de la planète masculine- je savais comment calmer un homme en rut sans qu’il me touche, je l'ai raconté dans quelques livres. En cela, le goût de l’érotisme peut être fortement libérateur. Voilà pourquoi, au lieu de dire face à un viol « relations sexuelles, berk ! » j’aimerais qu’on dise « relations de pouvoir : berk ». Les relations entre hommes et femmes en seraient radicalement transformées.

latitudes_am.jpgLes   escort-girls   ne sont qu'accessoirement sexuelles. L'important pour l'homme qui les loue est de se montrer avec elles et que les autres les voient. Il ne supporte pas de lire sa solitude dans le regard de ses compagnons de beuverie. S'il peut bander et jouir de surcroît, tant mieux, mais sa jouissance relève davantage de l'idée de pouvoir que de celle de plaisir. (Les Latitudes amoureuses)

Lola.jpgLa psy de service a donné une information étonnante, tout le monde a des fantasmes sexuels… sauf les violeurs. Leur fantasme à eux c'est la violence, la peur qu'ils inspirent, ils ne fantasment pas leur victime puisqu'elle n'existe pas à leurs yeux, c'est à peine s'ils la voient. Le viol est un crime de violence, finalement très peu sexuel. Pourtant, c'est le sexuel qu'on retient pour le trouver odieux. (Ce qui trouble Lola)  ... Aux hommes on apprend la loi du plus fort, le viol des villageoises et des groupies pour les vainqueurs. Pour les autres, le bromure et la testostérone refoulée, l'humiliation. Leur sexe comme une arme, un signe extérieur de pouvoir, sans place pour le désir. Fascination, peur, répulsion. Un monde invivable. Dans cet affrontement agressif, le désir est un risque. Au risque de se perdre, le seul qui trouble Lola. (idem)

 

Architeture eros II 

 

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 12:33

 homme_voiture.jpgJe leur ai dit: « Imaginez que vous allez acheter une voiture. Le garagiste vous propose un modèle unique : « Il est magnifique, on le fait depuis cinquante ans et les clients sont nombreux, mais il est moins solide qu’avant, comme toutes les machines d’ailleurs. Au bout de trois ans, la peinture se ternit, il y a souvent des cafouillages au démarrage, bref… -Bon, dit le client, et au final, elle dure combien de temps ? –C’est variable, soupire le garagiste, mais disons qu’au bout de 6 ou 7 ans, un exemplaire sur trois est à la casse;» Vous vous demanderiez sûrement pourquoi, au lieu de s’obstiner à ne vendre que ce modèle si peu fiable, on n’en a pas imaginé d’autres, fonctionnant de façon différente, peut-être moins simples au départ, mais plus durables ?

Ce qui est vrai pour la voiture l’est pour le mariage : un couple marié en 2011 a une chance sur deux ou trois de se séparer après moins de 7 ans. Pas question pour autant de supprimer la monogamie pour ceux à qui elle convient, mais pourquoi l’imposer comme seul modèle possible (en occident tout au moins) et considérer celles et ceux qui vivent autrement comme des transgressifs? 

baiser_rodin.jpgJe leur dis aussi : « Le pétrole va bientôt s’épuiser, et cette perspective sème la panique, comme l’annonce d’une véritable fin du monde. Pourtant, le monde s’est passé de pétrole pendant des siècles, et cela n’a pas empêché la construction des Pyramides ou de la cathédrale Notre-Dame, la découverte de l’Amérique et de la Chine, la médecine par les plantes, les chefs d’œuvre de Victor Hugo, Mozart, Léonard de Vinci et tant d’autres. » De la même façon, on croit mourir d’un chagrin d’amour, mais on survit généralement,; quand on se souvient qu’avant de rencontrer cet homme ou cette femme sans qui on s’imagine ne pas pouvoir vivre… on vivait, et on était souvent heureux(se). L'amour devrait rester un plaisir, un mode de dialogue pacifique, comme chez les bonobos, et non cette passion addictive qui pousse au désespoir et parfois à la violence.

(photo bonobos du site ushuaïa) 

bonobos.jpgJe leur dis encore : « Chaque amoureux a le sentiment de vivre une histoire que personne d’autre n’a vécu, qu’elle soit heureuse ou malheureuse (« je l’aime, tu peux pas savoir… ») Pourtant, il suffit de regarder autour de soi pour voir que les mariages duraient plus longtemps à l’époque où on entrait dans une entreprise à vingt ans   pour en sortir à 65 (ou plus jeune, les pieds devant), que la serial monogamie (on se marie, on se quitte, on se remarie, on se re-quitte…) a pris son essor en même temps que le zapping à la TV, les collections multiples en prêt-à-porter ou la sortie d’un Ipad2 un an après le Ipad1, bref dans une logique de surconsommation.

lien-guide.jpgEnfin, ce n’est pas un hasard si on parle des amours plurielles au moment où l’écologie a le vent en poupe car les deux ont des valeurs communes : 1. non appropriation du vivant (on refuse que les labos brevètent les gènes, pourquoi posséderait-on un être vivant sous prétexte qu’on vit avec ?) 2. respect des saisons (on ne coupe pas un arbre en hiver parce qu’il semble mort, on attend le printemps. On ne rompt pas avec son amoureux dès qu’on connaît des difficultés, on attend de voir si elles sont passagères ou irrémédiables), 3. diversité qui enrichit : dans un jardin, des fleurs semées sous un arbre fruitier attirent les abeilles qui pollinisent alors les fruitiers, sans que ceux-ci se sentent en rivalité avec les fleurs. Dans le pluriamour, les rencontres ne sont pas en rivalité mais en complémentarité.

Et là, ce qui paraissait iconoclaste, impossible, voire immoral, devient soudain un motif de réflexion : non, le privé n’échappe pas à l’influence du social et du politique. Oui, on peut réfléchir à d’autres façons de vivre. Rien n'est immuable.

Cela devient intéressant quand, partant des amours plurielles - ça attire du monde, mais je sature un peu - on peut réfléchir au fait que, généralement, les solutions présentées comme seules possibles : tout-nucléaire, monoculture, capitalisme, portent en elles les germes de leur propre destruction, alors que l’imagination ouvre les possibles.

(c’était en Suisse les 20 et 21 mars, au café-déclic )

 

mai68.jpg 

 

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 11:36

 

                                      Je vous avais parlé de ce collectif lors de leur premier appel : 

camillelacourt3Depuis, le collectif Appel de la jeunesse a démarré une série d’actions visant à accélérer la prise en compte des déterminants environnementaux, qui expliquent en grande partie les maladies chroniques actuelles qui affectent de plus en plus de jeunes.

Le 31 mars 2011, à 12h30, ils organisent un Happening devant l’Assemblée Nationale auquel tout le monde peut participer pour lancer la campagne  

«Générations Cobayes Non Merci ! » 

Ils demandent en priorité l’interdiction du Bisphénol A dans les plastiques alimentaire. Cette molécule est un des perturbateurs endocriniens les plus répandus dans notre environnement qu’on retrouve dans de nombreux objets de consommation courante et également dans notre organisme. Or les perturbateurs endocriniens sont une clé d’explication importante de la progression des maladies chroniques.
Les preuves scientifiques de la toxicité du BPA sont accablantes chez l’animal depuis plus d’une décennie et se confirment chez l’Homme depuis plus d’un an. Ces dernières études montrent une altération de la qualité du sperme, des troubles du comportement chez les enfants ( hyperactivité notamment) et un lien de plus en plus avéré entre BPA et puberté précoce.
L’exposition au BPA ne relève pas d’un choix individuel (contrairement au tabac ou à l’alcool par ex). Demander l’interdiction du BPA dans les plastiques alimentaires, notamment le revêtement intérieur blanc de beaucoup de boîtes de conserves, c’est prévenir la source de contamination principale et contribuer à un meilleur état de santé des générations présentes et à venir.
"Nous ne voulons plus être exposés à la pollution chimique à notre insu, disent-ils. Nous ne voulons plus faire partie des générations cobayes. Nous demandons à celles et ceux qui décident de notre avenir de passer des intentions aux actes !
Déclaration de l’OMS Europe (11 Septembre 2006) : « les maladies non transmissibles (chroniques) causent 86 % des décès et 77 % de la charge de morbidité » (…) il est possible de les réduire fortement (80 % pour les principales MCV et le diabète, 40 % pour les cancers)
Selon le National Institute of Environmental Health Sciences, 2 cancers sur 3 sont liés à l’environnement, Rapport « Cancer and the environment » 2003 NCI NIEHS (Lichtenstein 2000)
Plus d'informations : www.generationscobayes.org - www.stop-bpa.fr

 

Pourquoi une photo de Camille lacourt? Pour le plaisir, mais aussi parce qu'il fait partie des jeunes menacés par la dégradation de l'environnement, on se rend mieux compte de la perte quand elle est visible  

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 12:41

nucl_aire.jpgEn 1977/78, le débat battait son plein sur le nucléaire. Pour la Gueule Ouverte", hebdo écolo, j'avais fait une série d'interviews de responsables politiques qui, de la gauche à la droite, répondait en substance: "On ne peut pas se passer du nucléaire à l'horizon 80, nous avons besoin d'énergie. Mais à l'horizon 2000, on peut envisager que les énergies renouvelables représentent 15 à 20% de nos besoins, et que les économies d'énergie réduisent notablement ces besoins. Alors on pourra réduire, et peut-être même arrêter le nucléaire."

Nous sommes en 2011, aucune de ces promesses n'a été réalisée. Les politiciens nous demandent de patienter 20 ans... pour passer la patate chaude à leurs successeurs et les laisser se dépêtrer avec une énergie dont chacun sait qu'elle n'est sûre que s'il n'y a aucun imprévu. 1) C'est impossible. 2) pour réduire le risque d'imprévu, le nuclaire implique une surveillance, un quadrillage et un secret sinon Défense au moins d'Etat qui expliquent le slogan des seventies: "Société nucléaire, société policière" (ou sécuritaire) Et tous les articles que j'ai écrit il y a plus de 30 ans restent d'actualité.

fessenheimEn 78, donc, pour le magazine ELLE, j'étais allée passer trois jours à  Fessenheim juste avant qu'un des réacteurs de la centrale ne soit mis en marche. Premier reportage: une nuit sur un pylône occupé par des écologistes, puis j'avais demandé à visiter la centrale. Après un refus, et devant mon objection "Auriez-vous donc des choses à cacher?", on m'avait laissée entrer. De cette visite j'avais fait un papier de quatre pages dont voici quelques extraits (j'espère qu'en zoomant ils seront lisibles). Fessenheim-004-copie-1.jpg

 

Fessenheim 003-copie-1Par parenthèse, quelle époque bénie du journalisme où lorsque je disais à Daisy de Galard, rédactrice en chef de ELLE: "Je vais enquêter à Fessenheim", elle répondait"Si c'est intéressant, allez-y" et au retour, me demandait si l'article valait un, deux, ou quatre pages. Et si l'on répondait "Aucun intérêt", nulle obligation de rédiger un papier pour rentabiliser le déplacement et les frais. Aucun sujet n'était tabou, de la révolte des viticulteurs à l'avortement en passant par la peine de mort ou ce qu'il y aréellement dans les cosmétiques,, on n'avait pas peur de faire fuir les annonceurs en faisant de bonsreportages... et ELLE vendait chaque semaine 700 000 exemplaires, contre 400 000 aujourd'hui pour cet hebdo devenu essentiellement trendy fashion.

 

 

 

moi.jpg

                                                                       ( à l'époque où je faisais ces reportages)

 

 

 Souvenir qui me revient après avoir posté ce billet:: en me raccompagnant, l'ingénieur qui m'avait guidée me demanda si j'étais parfaitement rassurée sur les mesures de précaution prises dans le nucléaire. "Presque, lui dis-je, mais pas tout à fait, parce que vous avez oublié quelque chose. - Qu'est-ce que j'ai oublié? -Vous ne m'avez pas demandé si j'étais ou non enceinte. Or c'est une question importante, puisque l'accès à l'intérieur d'une zone irradiée est interdit aux femmes enceintes. Rassurez-vous: je ne le suis pas, mais cet oubli montre qu'on a beau faire, l'erreur humaine est toujours possible."  Onze ans plus tard, l'accident de Tchernobyl, succession de défaillances humaines et de défaillances des systèmes de sécurité le prouvait... 

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 18:17

agroIl y a de bonnes nouvelles qui ne sont guère relayées, c’est étrange… Comme le rapport de la FAO (Food and Agricultural Organisation) peu suspect d’anarcho-gauchisme virulent, qui  concluait en mai 2007 que l’agriculture biologique, si on la généralisait, pourrait produire  de quoi nourrir la totalité de la population mondiale.  Qu’en sera-t-il de celui d’Olivier de Schutter, Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation à l’ONU, qui constate que « l’agroécologie est plus efficace que le recours aux engrais chimiques pour produire de quoi nourrir les populations dans les régions difficiles où se concentre la faim ? » (photo du site Agroécologie)

ogm1.jpgIl y a des informations qu’on étouffe ou attaque, comme la campagne de France Nature Environnement, présentée par le ministre de l’agriculture comme « un scandale » et une agression contre les agriculteurs» alors qu’elle énonçait de simples vérités sur les méthodes de l’agriculture intensive. Oui, la prolifération des algues toxiques liées à l’excès de nitrates a tué l’an dernier, ou,  les OGM comportent une grande part d’inconnues sur leur innocuité (et sont par ailleurs inutiles, NDA). alguesfne.jpgMais il ne faut pas fâcher le lobby de l’industrie chimique, le plus actif auprès des instances européennes, celui qui dispose de moyens énormes pour que le projet REACH sur l’évaluation des 100 000 molécules chimiques dispersées dans l’environnement ne soit pas réalisé avant une trentaine d’années… Juste le temps de développer quelques sympathiques cancers : tumeurs du cerveau en augmentation constante, lymphomes, leucémies et désordres endocriniens susceptibles de provoquer des cancers du sein et de la prostate. Sans parler des micro-pénis des enfants de viticulteurs, liés aux traitements intensifs de la vigne. (par parenthèse, sachant qu’on presse le raisin tel qu’il est récolté, qu’est-ce qu’on doit absorber comme intrants chimiques chaque fois qu’on picole, c’est plus dangereux que l’alcool, vivement une offre suffisante de vins bios).

Le plus étrange est qu’en favorisant les agricultueurs, on a délibérément supprimé les paysans. 45% de la population  dans les années 50, 6% aujourd’hui.  Et on ose encore leur dire que leur avenir est dans l’agriculture intensive chimique et génétique !

Heureusement, ça commence à se savoir. Le Mouvement pour les Générations futures (anciennement MDRGF) organise  à partir du 20 mars la 6è semaine pour les alternatives aux pesticides,  pour montrer qu’avec des modes de production agroécologiques, on peut doubler les rendements, tout en préservant le sol qui n’est pas, comme le pensent certains ingénieurs agronomes, un simple support aux semences, mais qui est leur aliment, leur source de vie. Ces ingénieurs me font penser  aux hommes qui croyaient que l’utérus des femmes n’était qu’un réceptacle à leur semence, ignorant tout du rôle de l’ovule et de la formidable et complexe machinerie qui aboutit à créer la Vie. La Terre est une femme,  c’est évident, cessez de la violer, l’agresser et vouloir la dominer !

En attendant le 20 mars, ne manquez surtout pas sur ARTE,  mardi 15 mars,  le nouveau documentaire de Marie-Dominique Robin  « Notre poison quotidien »  poison-quotidien.jpgoù cette formidable enquêtrice décortique les rapports de force et d’argent qui ont amené une telle pollution dans l’agriculture et dans nos assiettes qu’il vaut mieux se souhaiter « Bonne chance » que «Bon appétit » avant un repas. Je n’ai pas encore vu ce film, mais connaissant « Le monde selon Monsanto » de la même Marie-Dominique Robin, je suis sûre d’en sortir sonnée, ébahie par le cynisme de ceux qui veulent faire de l’argent au risque de la santé de milliers de gens, mais déterminée à manger et vivre plus sain.

« En France, me dit un cancérologue, on est très fort pour les traitements, mais très mauvais pour la prévention. On préfère vendre des médicaments que de la santé. Mais après 30 ans dans un service de cancérologie,  sachant ce que sont les cancers et combien durs sont les traitements, même quand ils guérissent, je voudrais un monde où mes enfants n’auront pas de cancers plutôt qu’un monde où on leur dira qu’ils ont la chance de bénéficier de la meilleure chimiothérapie existante. »

 

paysage.jpg                                                    photo Andiamo

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 17:00

jeu2.jpg « Tu oses adresser la parole à des inconnus ? » « Ben oui. Ton mari ou ta meilleure amie, étaient aussi des inconnus la première fois que tu leur as parlé ! » C’était une évidence, mais cette femme peureuse était tellement marquée par la croyance « c’est dangereux de parler à des inconnus », qu’il ne lui était pas venu à l’idée de vérifier par elle-même.

« Ne crois rien de ce que tu n’as pas personnellement expérimenté », et « les choses sont toujours plus difficiles par l’idée qu’on s’en fait que par ce qu’elles sont vraiment ». Avec ces deux phrases  on peut se débarrasser de moult mythes, petits et grands, qui compliquent ou gâchent la vie et empêchent d'en devenir acteur.

Le mythe de la mayonnaise : pour ma grand-mère, faire une mayonnaise était une cérémonie si compliquée qu’elle en faisait extrêmement rarement tant ça la rendait nerveuse. Il fallait que tous les ingrédients soient à la même température, que le récipient soit en verre, porcelaine ou faïence mais surtout pas en métal, que l’on tourne la mayonnaise avec une cuillère en bois TOUJOURS DANS LE MEME SENS, qu’il n’y ait pas de courant d’air dans la cuisine et surtout qu’aucune des femmes présentes n’ait ses règles, réputées faire tourner la mayonnaise. Après  des décennies de mayonnaises réussies à la fourchette ou à la cuillère, dans un bol ou une casserole, en marchant ou assise et même pendant mes règles,  exit le mythe de la mayonnaise !

cuba_006.jpgLe mythe du fer à repasser : c’était moi, le fer à repasser, rapportée toute mouillée à ma mère après dix leçons de natation et le verdict terrible du maître-nageur : « Elle ne flotte pas, elle ne nagera jamais ». J’ai traîné un quart de siècle ce mythe d’être constituée d’une matière bizarre dépourvue de toute flottabilité. On avait beau me parler du principe d’Archimède, le mythe m’empêchait de nager. Jusqu’au jour où l’Association « le Pied dans l’eau » m’a fait expérimenter qu’il me suffisait de faire confiance à l’eau pour que tout se passe bien entre nous. La première fois que je me suis assise, paisible comme jamais, à quinze mètres de profondeur, environnée de laminaires dorées et de homards bleus reste un des grands moments de ma vie…

prince.jpgLe mythe du Prince Charmant : « on ne peut aimer qu’une personne à la fois », « si on va voir ailleurs, c’est qu’on n’aime plus son partenaire » Les mythes amoureux sont parmi les plus résistants parce qu’ils font rêver. Au Prince charmant, même si on en est à son troisième divorce, même si les statistiques démentent ce rêve et même si personne, jusqu’ici,  n’a démontré que c’est mieux d’aimer une seule personne que plusieurs. Inutile de développer ce thème, je l’ai assez fait, après 35 ans d’expérimentations quasi scientifiques, de tâtonnements et d’essais…  Je suis la Claude Bernard des relations amoureuses J

caneles_2_01.jpgLe mythe du cannelé Bordelais : les cannelés sont à la mode et atteignent des prix  (g)astronomiques : de 1,30€ ( à Bordeaux) à 1,90€ ( à Paris) pour 1 cannelé.  Fait d’une pâte très proche de la pâte à crêpes, autant dire assez basique.  « Ouh que non ! prétend le mythe. Ouh que c’est difficile de réussir le cannelé croustillant/caramélisé à l’extérieur, moelleux/vanillé à l’intérieur. Il y a un tour de main, une expérience ancestrale, des moules en cuivre indispensables, une cuisson longue et délicate, thermostat  précis obligatoire pour le four, etc., etc. »  C’est là que la phrase « ne crois rien de ce que tu n’as  pas personnellement expérimenté » devient utile pour oser se lancer après tant de mises en garde. Résultat : avec mon four à gaz qui ne fait pas la différence entre thermostat 3 et thermostat 7 (on jauge à la hauteur de flamme et au pifomètre), des moules en silicone vu le prix prohibitif des moules en cuivre, et aucune ascendance bordelaise, j’ai obtenu 18 cannelés croustillants/caramélisés/ moelleux/vanillés (et parfumés au rhum cubain) n’ayant rien à envier à ceux de l’honorable et célèbre maison bordelaise. Et pu ainsi vérifier que  le prix du cannelé doit davantage à l’effet mode et mythe qu’à la complexité de sa fabrication.

Les mythes bloquent, cassent la confiance en soi et en l’autre, ingrédients pourtant indispensables pour survivre dans un monde cruel et ruinent le moral et la santé en  entretenant un sentiment d’impuissance et de fatalisme, alors qu’il suffit d’oser expérimenter autre chose pour que cet autre chose devienne réalité. Qui aurait cru il y a seulement trois mois que deux- et peut-être bientôt trois- dictateurs seraient chassés par la volonté de peuples lassés de trop d’injustices ?

 

Autralie.jpg 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 11:29

Le 15 mars 1968, Pierre Viansson-Ponte écrivait dans « le Monde » : La France s’ennuie, Les Français s'ennuient. Ils ne participent ni de près ni de loin aux grandes convulsions qui secouent le monde »

Six semaines plus tard éclatait mai 68 dont l’influence imprègne encore les mémoires aujourd’hui.

En novembre 1989, un éminent politologue déclarait à ses élèves de Sciences-Po : « un jour ou l’autre le bloc communiste disparaitra, mais ce n’est pas demain la veille ! » Le lendemain, pendant son cours, un appariteur vint lui chuchoter à l’oreille que le mur de Berlin venait de tomber. « Tout le monde peut se tromper » répondit le professeur en quittant aussitôt son cours.

révolution lybieEn décembre 2010, ils ont à peu près tout prédit pour 2011: séismes, attaques terroristes aux Etats-Unis, détournements d’avion, un bébé à l’Elysée, des tensions avec Israël, des attentats au Pakistan… mais pas un astrologue, voyant ou numérologue n’a prédit les révolutions qui se déroulent actuellement dans les pays arabes. (photo du site "arrêt sur images")

 http://www.besoindesavoir.com/articles/voyance/esoterisme/parent/297

Pas un expert politologue non plus…   

Conclusion 1 : les grands événements sont souvent imprévisibles et viennent de la population et non des décideurs.

En Tunisie, Egypte et Libye, les manifestations sont quotidiennes, ininterrompues, de plus en plus massives. En quelque sorte, la révolution est comme une mayonnaise : pour qu’elle monte, il faut remuer, remuer sans s’arrêter, faute de quoi elle tourne court.

greve-generale.jpgConclusion 2 : plutôt que 8 manifestations espacées (avec jusqu’à 3 millions de manifestants tout de même) contre la politique du gouvernement français, 8 manifs à raison d’une chaque jour auraient peut-être été plus efficaces. (certes il n’y a pas commune mesure entre les dictatures arabes et le régime français, mais de tous les pays d’Europe, nous sommes le seul où le président a tous les pouvoirs sans responsabilité de ses actes pour contrebalancer cette « monarchie républicaine ».

affaires-gens-manger-argent-_-tjo0021.jpgMai 68, comme la chute du mur de Berlin avaient donné l’espoir d’un monde plus libre, plus chaleureux, plus fraternel, plus égalitaire On en est aujourd’hui, à l’Ouest comme à l’Est, à des oligarchies arrogantes, politiques, financières, voire maffieuses, qui creusent les inégalités, sapent le lien social et exacerbent les frustrations le racisme et la violence.

Conclusion 3 : la révolution ne suffit pas à créer la démocratie, lorsqu’à un régime autoritaire ou une dictature succède  la dictature de l’argent d’autant plus pernicieuse que son pouvoir dépasse les frontières et que l’argent est le seul dictateur qui fait croire à ses esclaves que son culte les rend puissants.

 

capitalisme-malade.jpg 

 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:26

Une fois n'est pas coutume, ce soir, tous devant la TV. Arte, plus précisément, avec une soirée sur ceux qui s'insurgent de façon originale. Déçus par les manifs et les pétitions, mais toujours déterminés à oeuvrer pour un monde plus agréable et contre les aberrations de celui d'aujourd'hui. Il y aura des activistes français, mais aussi internationaux, notamment japonais. Ca a l'air intéressant...

D'ailleurs- faut-il en rendre grâce à l'hyperPdt?- la TV devient de plus en plus caustique et s'interroge quotidiennement sur les scandales médicaux, la corruption omniprésente, les magouilles des lobbies au parlement européen de Strasbourg et à Bruxelles, l'argent sale et les dérives des banques. Ca sent la fin de règne... D'ailleurs, quand on arrive à révolter les juges et la police, c'est vraiment qu'on a oublié jusqu'où on peut aller trop loin. On n'attend plus que la révolte de l'Armée. .

Il est plus que temps: le récent baromètre des élèves français les montrent bien mal placés avec "de plus en plus de très bon élèves et de plus en plus de très mauvais élèves, mais les moyens disparaissent peu à peu". N'est-ce pas le reflet de l'évolution de notre société: de plus en plus de très riches, de plus en plus de très pauvres, avec une classe moyenne qui s'amenuise... Ce creusement des écarts, historiquement, mène à la violence, car la classe moyenne est celle qui stabilise les rapports sociaux. 

PS. Quand je pense que je m'intéresse à tant de choses et que 95% des mes interviews concernent les amours plurielles, je me demande si je dois en rire ou en pleurer.. Il est vrai qu'un jour Nicolas Hulot m'avait dit: " Il m'est plus facile de rencontrer des spécialistes en écologie que des personnes capables de bien parler d'amour et d'érotisme" 


 
 

 

 

 

 

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