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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 15:06

Et voili, et voiça : le 1er mars sort directement chez Pocket mon second recueil de nouvelles : « Autres désirs, autres hommes  ».  

Afin de vous mettre l’eau à la bouche et le rose aux joues, voici l’introduction, ou les préliminaires, comme vous préférez. Histoire d’avoir un avant-goût de ce que vous pourrez y lire. D’ailleurs, il y aura une surprise, à découvrir sur le Net très bientôt.   

« Un roman érotique, bien sûr, ne saurait être qu’un livre de cul, et l’auteur une experte des choses du sexe, On attend d’elle un service standard avec fellation dès la seconde page, sodomie, orgasmes, etc. 

Pourtant, au moment d’entamer ce recueil de nouvelles, je me suis dit que non, décidément, je n’avais pas envie de fournir le menu standard, pas envie de ce fast-food du sexe, fastidieux fourre-tout- et je pèse mes mots- qui ne rend compte que très partiellement de la raison pour laquelle la sexualité fascine depuis la nuit des temps. 

Pas envie non plus des stéréotypes où on a l’impression que c’est une activité à part, réservée à des oisifs qui n’ont rien d’autre à faire, des pétasses du 16è trompant l’ennui en trompant leur mari, des femmes soumises ne sachant jouir que la honte aux joues et la tête dans les feuilles mortes. (car bien entendu leur Maître, toujours beau et fortuné, les attache en pleine nuit au pied d’un chêne séculaire pour mieux les enculer). Ou alors, dans le genre érotico populaire, des maris ravis de faire prendre leur femme par tous les joueurs de l’équipe de rugby locale, jusqu’à ce que la malheureuse, copieusement traitée de « grosse salope » tandis que les hommes se répandent sur elle, s’écroule de fatigue sans avoir eu son mot à dire, excepté « raaaghhh ! je jouis ! », avec une capacité à en chaîne r des orgasmes d’autant plus puissants, semble-t-il, qu’on la traite comme une serpillière. Ce côté « cra-cra »  ne serait-il pas un avatar du machisme masculin et de la culpabilité féminine, qui voudrait qu’une femme ne puisse jouir sans être avilie ?  

Attention, cela ne veut pas dire que le plaisir sexuel doit être aseptisé, bien au contraire : je souscris pleinement à l’aphorisme attribué tantôt à Bernard Shaw, tantôt à Woody Allen « L’amour physique est-il sale ? Oui, quand il est bien fait. » Mais cette saleté là ne cherche pas à humilier. Elle est tout simplement la redécouverte sans tabous ni dégoûts de notre part animale , organique, de nos sécrétions, notre chaleur nos odeurs, bref une expression de tous les sens qui fait de la sexualité le langage le plus complet qui soit. Qu’on se le dise….   

  L’EROTISME EST AU COIN DE LA RUE ! 

Je dédie ce livre aux gens comme vous et moi, qui avons en mémoire des instants où le désir nous est tombé dessus comme un cadeau surprise, des partenaires d’une sensualité devenue torride par la seule brûlure de notre regard sur eux, et même des scénarios érotiques où on joue à se faire peur tout en s’amusant comme des fous car le sexe, on ne le dit jamais assez, est un plaisir parfois d’une drôlerie irrésistible.   

( à suivre…)      

                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 22:49

Enregistrement de l’émission l’Arène de France animée par Stéphane Bern. Thème : « Peut-on encore être fidèle ? » J’ai publié 14 livres. Un seul : « Aimer plusieurs hommes  » parlait des fidélités plurielles (aujourd’hui, je préfère dire biodiversité amoureuse) mais depuis 4 ans, c’est toujours sur ce sujet qu’on m’invite, preuve qu’il « interpelle » comme on disait autrefois.

Comme d’hab’ dans ce genre d’émission,  des invités sont censés représenter le camp des « Fidèles » et d’autres celui des « Infidèles ». Mais très vite, le clivage apparaît pour ce qu’il est : artificiel.  

Le Dr Gérard Leleu,  classé « Fidèle », raconte en cours d’émission qu’il a été infidèle et a lui-même été « trompé » par sa compagne. André Bercoff, classé Infidèle, explique qu’il lui est difficile de tromper sa femme… puisqu’il est célibataire. N’ayant souscrit aucun engagement, peut-on le classer infidèle s’il a plusieurs partenaires ? Quant à moi, je me définis comme « Fidèle, mais pas exclusive » avec des hommes aimés depuis 3 à plus de 35 ans. 

Curieusement, le camp des « Fidèles » se focalise sur la fidélité sexuelle, tandis que celui des infidèles considère qu’une relation amoureuse n’est pas que sexuelle, et qu’à l’inverse un rapport sexuel peut ne pas être amoureux. Du plus abrupt : « Le sexe, c’est de la gymnastique » de Dave, au pragmatique « Des fois faut décompresser » d’une charmante célibataire qui participe parfois à la décompression d’ hommes mariés (mais aimant leur épouse, la plupart des hommes adultères aiment leurs épouses) à ma définition de la sexualité comme un langage privilégié, intime, parfois nécessaire pour mieux se connaître.. 

En définitive, a fait justement remarquer André Bercoff, chacun dans cette émission parle de sa propre histoire, parce que c’est la seule qu’il connaît vraiment et que les rapports amoureux sont une alchimie quasiment unique pour chaque couple. A chacun de trouver la sienne. 

Bref, même si j’ai eu une sensation de déjà dit et redit, cette émission est une des plus sympas et détendue à laquelle j’ai participé. Avec pas mal d’humour et de tolérance, et un aspect moins manichéen que d’ordinaire…   

Diffusion prévue le 27 décembre sur France 2. 

 Stéphane Bern bébé, mignon, non?

 

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 12:50

Week-end très sympa et festif. 

Vendredi soir, fête cosmopolite tant sur le plan de la bouffe que des invités, et melting-pot bien chaleureux. Marrant comme les fêtes sont une alchimie imprévisible : ça prend ou pas, sans qu’on sache vraiment pourquoi. Cela dit, chez Pierrick, il y a des ondes propices à la convivialité. 

Samedi soir, accueil surprise pour Frédéric, de retour de l’archipel Vanuatu, à l’est de l’Australie, où il a suivi pendant 7 semaines les chercheurs de la mission Santo 2006 travaillant sur la biodiversité. Il en a rapporté de belles images (cf www.santo2006.org ) et de superbes souvenirs, entre autres une ambiance extraordinaire entre les chercheurs, des gens de 50, 60 ans passionnés, optimistes, costauds du corps et des neurones. Fred, agriculteur et documentariste, associe ses deux « casquettes » en réalisant des films sur l’agriculture et la biodiversité. 

Dimanche, repas de famille . Mon neveu, DJ Hertz (ouais, c’est mon neveu DJ Hertz !) nous a montré ses derniers mix et ses créations annexes. Il vient de sortir un nouveau vinyl sous son propre label Scratch Science (cf www.djhertz.com). Il a bien évolué depuis ses premières œuvres en scoubidou. (Vanne familiale, bien sûr qu’il a du talent…) 

Ce soir, dîner de filles chez les garçons (je veux dire dans le Marais). On va sûrement parler des hommes , sujet inépuisable, mais pas toujours sujets inépuisables ( J

Cette nuit, lu la BD « la face Karchée de Nicolas Sarkozy », je m’attendais à un genre Vizir Iznogoud, en fait c’est une vraie enquête du journaliste Philippe Cohen, scénarisée par l’avocat Richard Malka et superbement mise en images par Riss.  A lire et à offrir sans hésiter. C’est beaucoup plus proche du thriller que de la gaudriole et ça tient en haleine jusqu’à… point d’heure. (bâillement sur le coup de 13h) 

Samedi 19 décembre, l’association des anciens internes des hôpitaux de Paris organise un colloque sur « le métier de médecin » au conservatoire national des Arts et Métiers. Les non médecins y sont bienvenus pour exprimer leurs envies et leurs besoins de patients. (rens : www.aaihp.fr )

 

 

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 12:52

Enfin sortie du tunnel d’écriture où j’avançais en traquant le mot juste, le rythme, la virgule essentielle ou inutile… Ouf !!!!!  Devant moi, 183 feuillets. Et un immense besoin d’aller courir, nager, aimer, rire, bref, de quitter cet écran obsessionnel. Donc, excusez-moi mais je sors. 

En attendant mon retour, je vous conseille vivement la lecture du GLOSS de décembre, très classieux, très beau. J’y ai écrit un papier que je n’avais pas relu depuis longtemps… et qui m’a donné envie ( J). En voilà un petit bout histoire de vous mettre en bouche, le reste dans le magazine.  

 

UN PEU DE FERVEUR,  S’IL VOUS PLAIT !  

En ces temps de célébrations et de fêtes sacrées, pourquoi ne pas retrouver un ingrédient essentiel du désir pour célébrer nos corps : la ferveur? Ferveur = ardeur vive et recueillie, élan, enthousiasme, chaleur.[1] 

La ferveur, c’est la certitude absolue qu’au-delà du geste, au-delà même de l’excitation épidermique procurée par une caresse bien faite se passe entre deux corps qui s’attirent une alchimie magique : je te, tu me fais confiance,  je te, tu me dévoiles ce que tu as de plus intime, de plus secret. Je caresserai tes poils, goûterai l’intérieur de toi, sentirai tes odeurs, utiliserai tous mes sens qui me diront ce que ce corps là a d’unique et ô combien il me plaît. Peu importe que je le découvre pour une nuit éphémère ou pour l’éternité.  

 



[1] in Petit Robert 2006

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 11:59

Délicieuse perversion que de découvrir, au-delà des apparences, des joyaux qu'on n'attendait pas... Cela vaut pour les hommes- humains ou mâles, parfois mêmes les deux, il arrive que les mâles soient beaucoup plus humains qu'ils n'y paraissent :) , cela vaut aussi pour les medias. Alors que ceux de l'establishment sont de plus en plus souvent d'une navrante platitude, on se régale avec des titres bien plus confidentiels, des émissions à audimat proches de la ligne droite.

Par exemple LCP, la chaîne parlementaire, qui partage son espace avec Public Sénat. Rien de très rock-and-roll a priori et pourtant c'est un espace de parole génial où les hommes politiques se lâchent parce qu'au lieu de leur donner dix secondes pour parler, on les laisse mijoter dans des silences et des hésitations, on leur offre des petits-beurre ou un verre pendant l'émission, et du coup ils se lâchent. On découvre alors un Jean-Louis Debré (oui, vous avez bien lu) bien plus complexe et humain que d'ordinaire, des maires de villages perdus bourrés de talent et d'idées et de vrais échanges. Allez y, il faut quelques visites pour se familiariser avec un style qui prend son temps, mais ensuite, c'est reposant et passionnant.

Autre perversion très différente: PREF, le magazine des préférences. Au départ axé sur les homos, transgenres et transexuels, bref sur l'ambiguité de nos conditions féminine et masculine, mais en fait majoritairement gay. Gay, mais pas communautariste, pas obsédé par l'idée de réduire tout événement à sa dimension homophile ou homophobe, comme d'autres revues. Dans PREF, il y a des mecs d'une beauté à tomber, des articles culturels, société, actualité comme partout ailleurs... sauf qu'on y sent courir à travers les lignes une sensualité permanente et chaude, qui érotise la lecture. Quant aux textes érotiques qu'il propose, ils ont une qualité littéraire et un potentiel excitant bien plus fort que la majorité des textes hétéros que j'ai pu lire. A cause de la richesse des sensations, qui ne craignent ni la crudité ni le romantisme, ni la douceur, ni la brutalité (pas au sens de violence, au sens de l'élan du désir qui peut être d'une force incommensurable)

Très différent, le Nouveau Consommateur: un titre que je persiste à trouver mauvais, on croit à un "Que choisir?" écolo. Mais à l'intérieur, il y a des nouvelles de tout ce qui se fait de bien sur terre pour sauver la terre, des tas d'infos qu'on ne trouve pas ailleurs, des focus sur des gens enthousiastes et discrets qui créent des entreprises normales (c'est-à-dire où on ne considère pas comme un sport ludique de maltraiter les salariés), aiment la vie et cherchent des idées pour qu'elle soit à la fois joyeuse et morale (ben oui, la morale, ça existe!) ce qui ne signifie aucunement moralisateur, de même que liberté et laxisme sont deux notions bien différentes.

Enfin, dernière trouvaille- en fait c'est eux qui m'ont trouvée- GLOSS, trimestriel axé sur la beauté, mais ce n'est ni VOGUE, ni Votre Beauté, même si la couverture, hélas, ne reflète pas la richesse du contenu. Dedans, il y a plein d'articles étonnants pour un magazine qui vit d'annonceurs, une liberté de ton, une faculté à expliquer le "dessous des cartes" de ce monde frivole mais joli aussi, un goût pour la nature inpiré par Odile, qui cornaque GLOSS, un sens du beau qui fait qu'on a envie de découper et encadrer certains visuels, et une indépendance d'esprit stupéfiante. C'est la première fois qu'on me dit "Ecrivez ce que vous voulez sur le sexe", et que je peux disserter sur le thème "Pourquoi le sexe fait-il peur?" en me référant à Copernic, Darwin, Freud et Pascal. Intello, non? Mais il parait que les intellectuelles  sont assez douées pour l'amour, dixit un ami qui s'y connaît!

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Depuis le 31/12/2013, le site Autres Mondes n'est plus actif, mais vous pouvez toujours aller y voir   la superbe vidéo d'Himlico

et la non moins superbe vidéo sur "Aimer plusieurs hommes",  toutes deux réalisées par Douze Films Prod (www.douzefilms.fr) 

Pour être informé de la disponibilité de "Aimer plusieurs hommes"et de "Himlico et autres contes", contacter: simpere.autresmondes@gmail.com 

  "Autres désirs, autres hommes" étant épuisé en version papier, il a été réédité en ebooks regroupant les nouvelles par thèmes: Que vous aimiez le sexe entre amis (sex-potes), les aventures insolites (Belles rencontres) la transgression (Jeux et fantasmes) vous y trouverez votre compte.  En vente chez IS éditions   et sur la plupart des plate-formes de livres numériques, plus FNAC, Amazon, etc. Sexe-potes.jpg

 
 

 

 


 

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