Mes deux précédents billets étaient très sérieux. Pour clore en douceur et chaleur le
« Femme qui passe, queue qui dépasse…
Car
Ou pensée triviale traversant le cerveau de l’homme qui marche dans la rue derrière une jolie fille :
« Jolies jambes, beau cul. »
Plaisir d’observer les
Plaisir de devenir magicienne quand d’un seul regard on éveille la queue et lui fait emplir l’espace.
Sa queue matérialisée trouble le regard de l’homme et fait vaciller sa voix. Il jubile de la sentir vivante, est confus de ne pas la maîtriser, redoute le jour où elle ne s’érigera plus si aisément. Alors, d’un doigt, défaire le bouton du jean trop serré, caresser le tissu pour le plaisir de le voir se tendre un peu plus, sentir la palpitation intérieure, parcourir plusieurs fois la zone frontière du ventre au-delà de laquelle on pénètre sous la ceinture, no man’s land entre désir et plaisir. Défaire un second, puis un troisième bouton, passer deux doigts dans l’espace ainsi libéré, pénétrer le territoire des poils ou de la peau épilée selon l’âge du capitaine et son style de libido- je plaisante, c’est l’émotion- et frôler enfin le sommet délicat de la queue, si sensible qu’il suffit de l’effleurer pour que l’homme frémisse, murmure, saisisse votre main pour l’inviter à pousser plus loin l’aventure. »