Arghh! Etourdie que je suis! Dans ma recette du blog précédent, j'ai oublié une chose essentielle: une bonne cuillère à soupe de moutarde au poivre vert, à délayer dans la sauce au vin blanc, qui lui permet de devenir onctueuse, bref, qui lie la sauce et la parfume.
C'est comme l'amour: il manque parfois de ce tout petit rien qui le rend onctueux, un rien d'épicé, comme la moutarde, ou d'onctueux, comme la même. C'est subtil, l'alchimie du désir, autant que celle de la cuisine, et c'est pourquoi, même si on parle parfois de la "cuisine des anges", j'incline à penser que cet art est sexué.
Bon, il est tard, j'ai beaucoup fait de choses aujourd'hui, je poursuivrai demain... qui est presque arrivé.